La coalition au pouvoir en Grèce n'est pas parvenue à s'entendre, mercredi, sur la totalité des points du nouveau plan de rigueur, indispensable au déblocage du plan de sauvetage du pays. Les discussions se sont cristallisées sur le dossier des retraites.
Les deux centrales syndicales grecques ont appelé jeudi à une grève générale vendredi et samedi contre le nouveau plan de rigueur. (Capture d'écran vidéo AFP)
Huit heures de discussions n'auront pas suffi pour trouver un accord total sur un nouveau plan de rigueur en Grèce. Dans la nuit de mercredi à jeudi, les dirigeants de la coalition étaient sur le point de s'entendre. Mais les pourparlers ont bloqué sur un point : les retraites.
Il ne reste que " 600 millions d'euros " d'économie à trouver " dont 325 millions seront réalisés par des abaissements de retraites ", a précisé le porte-parole du gouvernement Pantelis Kapsis. Pourtant, le socialiste Georges Papandréou, le conservateur Antonis Samaras et le leader d'extrême droite Georges Karatzaferis se sont entendus sur "tous les ( autres) points du plan", a affirmé un communiqué des services du Premier ministre Lucas Papadémos.
Hors-délai
Mais le temps presse. La troïka (UE, BCE, FMI) avait fixé à mercredi la date butoir pour fixer un accord. Juste avant la réunion de l'Eurogroupe prévue jeudi, à Bruxelles.
Cet accord est déterminant. Car il conditionne le déblocage du deuxième plan de sauvetage de 130 milliards d'euros. Sans quoi le pays s'expose à un défaut de paiement le 20 mars. Date à laquelle il devra rembourser 14,5 milliards d'euros envers ses créanciers. Les discussions de la « dernière chance » reprennent ce jeudi entre les trois partis au pouvoir.
Benjamin Edgard