"Le Figaro n'est pas le bulletin d'un parti, d'un gouvernement ou d'un président de la République". Voilà, en substance, le missile qu'ont envoyé les journalistes du Figaro à la direction de leur rédaction, mercredi matin. Cette motion a été diffusée sur le réseau social Twitter, puis ses auteurs en ont confirmé l'existence à notre rédaction.
La motion commence par la devise du quotidien de droite : "Sans liberté de blâmer, il n'y a pas d'éloge flatteur". Les journalistes réclament ensuite à Etienne Mougeotte, le directeur de la rédaction, de veiller à ce que "les articles rendent compte de manière complète et pluraliste de l'actualité" , lui rappelant son attachement à "l'honneteté de l'information". Les journalistes du Figaro affirment vouloir cesser "d'occulter tel ou tel sujet, au motif qu'il pourrait embarasser la majorité". Ils sont également irrités par les unes "suscitant l'ironie des revues de presse".