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Implantés dans le quartier ouest depuis 30 ans, les Petits frères des pauvres ont déménagé leur local de Cronenbourg à Koenigshoffen au mois de juillet. Depuis, l’association a vu tripler le nombre de personnes qu’elle accueille chaque semaine.
Ils sont déjà une petite dizaine à la permanence des Petits frères des pauvres, à 14h, ce mardi. Assises sur des chaises colorées, Madonna et Liliane discutent autour d’une tasse de café, tout en dégustant le gâteau aux pommes que Christian, le nouveau venu, vient de rapporter. Une affluence assez forte pour une permanence, selon Coralie Lavenu, salariée de l’association, fréquentation qui s’explique par un récent déménagement du local. « Avant, nous étions situés à Cronenbourg. Mais le local n’était pas assez visible, et certaines personnes avaient un sentiment d’insécurité dans le quartier. »
La mission des Petits frères des pauvres consiste à accompagner des hommes et des femmes souffrant de solitude, de maladies graves ou de précarité, principalement âgés de plus de 50 ans. Un accompagnement qui se matérialise par des visites à domicile effectuées par des bénévoles et un accueil physique dans les locaux de l’association. La structure organise aussi des repas, des sorties ou des séjours de vacances pour les personnes qu’elle accompagne.
Une ouverture au quartier
« L’idée, c’est de proposer ici un cadre chaleureux », explique Coralie, qui encadre la permanence de Koenigshoffen avec deux bénévoles. « Rien n’est imposé. Si quelqu’un veut faire un jeu de société, discuter, ou même diffuser ses photos de vacances… on s’adapte. » L’association souhaite s’ouvrir davantage au quartier, en permettant à des personnes qui ne répondent pas à tous les critères - excepté celui de l’âge - d’assister aux permanences.
« Le but n’est toutefois pas de devenir un club du 3e âge », précise Yann Lejeune, responsable d’équipe à Strasbourg. Mais de donner de la visibilité aux actions de l’association. « La plus grande difficulté, c’est de repérer les individus les plus isolés », selon Coralie Lavenu. « Si nous nous ouvrons au quartier, peut-être que l’on pourra toucher d’autres personnes. »
Les permanences des Petits frères des pauvres ont lieu les mardis, jeudis et samedis après-midi de 14h à 17h, 42 rue de l’Engelbreit.
Habitués des lieux ou chez les Petits frères des pauvres pour la première fois, ils racontent leur histoire.
Depuis février dernier, 135 panneaux solaires flottent sur le plan d’eau du Girlenhirsch à Illkirch-Graffenstaden. C'est la première fois qu'une ville française utilise cette technologie déjà bien développée au Japon. Le dispositif pourrait ouvrir la voie à une installation de plus grande envergure d’ici 2023.
Nicolas Grellier
Parmi les onze nominés en lice pour les Oscars du sport d’Illkirch, Raphaël Poinsignon pourrait voir couronner ses six ans de pratique de bujutsu le 31 octobre. A l’âge de 55 ans, il est la première ceinture noire formée au sein du club Illkirch bujutsu. Ce responsable technique à l’Université de Strasbourg fait de cet art martial un élément d’équilibre dans sa vie. Dans le dojo Messmer où il s’entraine deux fois par semaine, Raphaël est devenu un exemple pour les autres élèves.
Madonna préférait le local de Cronenbourg que celui de Koenigshoffen, mais elle continuera tout de même de venir chez les Petits frères des pauvres.
Etre aidé, ou aider les autres... Christian cherche ses marques pour sa première après-midi chez les Petits frères des pauvres.
Liliane a besoin de se changer les idées. Ici, elle peut parler de ses passions : le tricot et surtout, les livres.
L’association compte aujourd’hui 300 membres. Selon l’un d’eux, en cette année d’anniversaire, les adhésions auraient grimpé de 30%. De quoi assurer l’avenir d’une association bien partie pour continuer de durer.
Selon lui, les Robertsauviennes et Robertsauviens ne cachent pas leur engouement pour cette association de quartier et son journal, L’Écho de la Robertsau. Né en 1960, il s’agit à l’origine d’un bulletin trimestriel de quelques pages écrites en alsacien et en français. Aujourd’hui, ce magazine, en français, est tiré à 12 500 exemplaires. Il est distribué dans chacune des boîtes aux lettres de la Robertsau, et sait vivre avec son temps : un blog a été créé en 2012, relié à une page Facebook depuis 2016.