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Heide Hilzinger apprend l’allemand aux réfugiés. Un travail qui n’est pas toujours facile.

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Heide Hilzinger apprend la langue allemande à des familles du Kosovo. Photos : Anna Riva (image à gauche) / DR ( image à droite) - See more at: http://www.cuej.info/blogs/benevoles3#sthash.IE4LIusB.dpuf
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Photos : Anna Riva (image à gauche) / DR (image à droite)

Comment et pourquoi avez-vous commencé à travailler avec les migrants ?

Les personnes qui doivent fuir de leur patrie ont besoin d’aide. C’est cette conviction qui m’a poussée à m’engager – et la rencontre avec Erich Jais, le responsable de Flüchtlingshilfe Kehl, a fait le reste. Le février dernier, j’ai commencé à donner des leçons d’allemand à deux familles du Kosovo, une fois par semaine. 

Quelles sont les principales difficultés de cette activité ?  

La langue est un obstacle important. Chaque réfugié a un niveau de scolarisation différent, une femme est analphabète, une autre n’a été à l’école que pour deux ans. Ainsi, la capacité d’assimilation et la concentration varient beaucoup de personne à personne. J’essaie de m’adapter aux besoins particuliers de chacun : cela n’est pas toujours simple. Un autre problème : les réfugiés restent pour la plupart du temps entre eux, ce qui les empêche d’améliorer leur niveau d’allemand.    

Comment vous sentez-vous après les cours ?

C’est une sensation ambivalente. D’un côté, je suis contente, parce que les échanges sont toujours très vivants et riches. Mais d’autre part, chaque réfugié apporte avec soi son passé, un passé souvent pas facile. Je ne demande jamais d’en parler, mais il y a des personnes qui prennent l’initiative et racontent. Cela ne me laisse pas indifférente. J’y pense toute la journée d’après. C’est seulement après en avoir parlé avec quelqu’un de proche que je retrouve ma tranquillité.      

Anna Riva, Nicolas Serve

Heide Hilzinger apprend l’allemand aux réfugiés. Un travail qui n’est pas toujours facile.

Comment et pourquoi avez-vous commencé à travailler avec les migrants ?

Les personnes qui doivent fuir de leur patrie ont besoin d’aide. C’est cette conviction qui m’a poussée à m’engager – et la rencontre avec Erich Jais, le responsable de Flüchtlingshilfe Kehl, a fait le reste. Le février dernier, j’ai commencé à donner des leçons d’allemand à deux familles du Kosovo, une fois par semaine. 

Quelles sont les principales difficultés de cette activité ?  

La langue est un obstacle important. Chaque réfugié a un niveau de scolarisation différent, une femme est analphabète, une autre n’a été à l’école que pour deux ans. Ainsi, la capacité d’assimilation et la concentration varient beaucoup de personne à personne. J’essaie de m’adapter aux besoins particuliers de chacun : cela n’est pas toujours simple. Un autre problème : les réfugiés restent pour la plupart du temps entre eux, ce qui les empêche d’améliorer leur niveau d’allemand.    

Comment vous sentez-vous après les cours ?

C’est une sensation ambivalente. D’un côté, je suis contente, parce que les échanges sont toujours très vivants et riches. Mais d’autre part, chaque réfugié apporte avec soi son passé, un passé souvent pas facile. Je ne demande jamais d’en parler, mais il y a des personnes qui prennent l’initiative et racontent. Cela ne me laisse pas indifférente. J’y pense toute la journée d’après. C’est seulement après en avoir parlé avec quelqu’un de proche que je retrouve ma tranquillité.  

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Heide Hilzinger apprend l’allemand aux réfugiés. Un travail qui n’est pas toujours facile.

Comment et pourquoi avez-vous commencé à travailler avec les migrants ?

Les personnes qui doivent fuir de leur patrie ont besoin d’aide. C’est cette conviction qui m’a poussée à m’engager – et la rencontre avec Erich Jais, le responsable de Flüchtlingshilfe Kehl, a fait le reste. Le février dernier, j’ai commencé à donner des leçons d’allemand à deux familles du Kosovo, une fois par semaine. 

Quelles sont les principales difficultés de cette activité ?  

La langue est un obstacle important. Chaque réfugié a un niveau de scolarisation différent, une femme est analphabète, une autre n’a été à l’école que pour deux ans. Ainsi, la capacité d’assimilation et la concentration varient beaucoup de personne à personne. J’essaie de m’adapter aux besoins particuliers de chacun : cela n’est pas toujours simple. Un autre problème : les réfugiés restent pour la plupart du temps entre eux, ce qui les empêche d’améliorer leur niveau d’allemand.    

Comment vous sentez-vous après les cours ?

C’est une sensation ambivalente. D’un côté, je suis contente, parce que les échanges sont toujours très vivants et riches. Mais d’autre part, chaque réfugié apporte avec soi son passé, un passé souvent pas facile. Je ne demande jamais d’en parler, mais il y a des personnes qui prennent l’initiative et racontent. Cela ne me laisse pas indifférente. J’y pense toute la journée d’après. C’est seulement après en avoir parlé avec quelqu’un de proche que je retrouve ma tranquillité.  

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Heide Hilzinger apprend l’allemand aux réfugiés. Un travail qui n’est pas toujours facile.

Comment et pourquoi avez-vous commencé à travailler avec les migrants ?

Les personnes qui doivent fuir de leur patrie ont besoin d’aide. C’est cette conviction qui m’a poussée à m’engager – et la rencontre avec Erich Jais, le responsable de Flüchtlingshilfe Kehl, a fait le reste. Le février dernier, j’ai commencé à donner des leçons d’allemand à deux familles du Kosovo, une fois par semaine. 

Quelles sont les principales difficultés de cette activité ?  

La langue est un obstacle important. Chaque réfugié a un niveau de scolarisation différent, une femme est analphabète, une autre n’a été à l’école que pour deux ans. Ainsi, la capacité d’assimilation et la concentration varient beaucoup de personne à personne. J’essaie de m’adapter aux besoins particuliers de chacun : cela n’est pas toujours simple. Un autre problème : les réfugiés restent pour la plupart du temps entre eux, ce qui les empêche d’améliorer leur niveau d’allemand.    

Comment vous sentez-vous après les cours ?

C’est une sensation ambivalente. D’un côté, je suis contente, parce que les échanges sont toujours très vivants et riches. Mais d’autre part, chaque réfugié apporte avec soi son passé, un passé souvent pas facile. Je ne demande jamais d’en parler, mais il y a des personnes qui prennent l’initiative et racontent. Cela ne me laisse pas indifférente. J’y pense toute la journée d’après. C’est seulement après en avoir parlé avec quelqu’un de proche que je retrouve ma tranquillité.  

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Croissants, pains au chocolat, kouglofs et autres viennoiseries. Recruteurs et demandeurs d'emplois se sont retrouvés mardi 22 septembre pour un Café-contact emploi, autour d'un petit-déjeuner au centre médico-social de la Montagne-Verte.

Ils étaient une petite centaine de demandeurs d'emploi et une dizaine de recruteurs à participer ce mardi au Café-contact emploi organisé au centre médico-social. La manifestation se veut moins formelle que les habituels salons et autres forums de l'emploi. Mais qu'est-ce qui attire les recruteurs à cette rencontre ? Qu'est-ce que cela apporte de plus que les circuits d'embauche « classiques » ? Eléments de réponse à travers le portrait de trois recruteurs présents lors de l'événement.

 

Alexandre Rousset et  Aurélie Sipos

Contrairement à ce que son nom indique, le street workout peut aussi se pratiquer en salle. Faute de mieux, une cinquantaine de jeunes de Strasbourg s'entraîne trois fois par semaine à cette discipline de "musculation de rue" dans une salle de gymnastique du centresocioculturel de l'Elsau. Devant le succès grandissant, Badr Yahyaoui, animateur et responsable jeunesse, a le projet de créer un parc urbain entièrement dédié à cette pratique.

Loup Espargillière et Estelle Pattée

Infos pratiques

Hall du théâtre de Hautepierre. 13, place André Maurois, 67200 Strasbourg. Tram A, arrêt Cervantès. Réservations : 06 20 06 62 12 ou par mail ci.tableetculture@live.fr. Ouvert tous les midis et les soirs de spectacle, 7,50 € entrée-plat ou plat-dessert, 10 € le menu complet.

Christelle Pravixay, Clément Grégoire

 

 

Lundi, le restaurant associatif Table et Culture s'est installé dans ses nouveaux locaux, au théâtre de Hautepierre. Après deux mois et demi d'interruption, la reprise s'annonçait intense pour les bénévoles qui attendaient une vingtaine de clients. 

Après sa réouverture le 1er juillet, le centre équestre des Deux Rives essaie de retrouver la confiance du public à l'occasion de la rentrée. Le nouveau propriétaire, Armand de Martimprey, a remis sur pied le club du Port du Rhin fermé en mars après le dépôt de bilan de l'ancienne structure. A l'occasion de la Journée du cheval, le centre a accueilli ce dimanche de nouveaux cavaliers, venus profiter des baptêmes de poneys et des promenades à cheval, mais aussi d'anciens membres du club.

Enric Bonet et Antoine Magallon

Hélène Gully, Benjamin Hourticq

En effet, des parties de l’édifice sont « inscrites au titre de monuments historiques ». Un statut qui ne permet pas à ces bâtiments d'être modifiés ou détruits sans une myriade d’accord et d’autorisations de la part de l’Architecte des bâtiments de France (ABF) et de la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC). L'usine Schutzenberger avait d'ailleurs fait l'objet d'une « question prioritaire de constitutionnalité » contestant cette inscription. Ainsi, pour le site rue de la Patrie, seule la partie sud-ouest du terrain, le long de la rue des Chasseurs, accueillera la nouvelle brasserie Schutzenberger. Le reste est pour l’instant désaffecté, même si les projets de Marie-Lorraine Muller ne s’arrêtent pas à la reprise d’une activité brassicole. Plus tard, Schutzenberger se rêve hôtel, restaurant, voire même spa… 

Les travaux, prévus pour « fin 2015-début 2016 », sont circonscrits à la destruction « d'un seul voile de mur de l’avancée correspondant à la chaufferie actuelle située en façade est et de la toiture ». D’ailleurs, la démolition a pour objectif de « dégager la façade originelle et remarquable » pour mettre en valeur l'architecture originelle de l'usine Schutzenberger.

Le permis comporte quatre autres réserves, aucune d’entre elles n’étant surprenante ou insurmontable. Un diagnostic sur la présence éventuelle d’amiante est obligatoire puisque l'usine a été construite avant 1996, de même que la mise aux normes de la sécurité incendie. De même, l’Agence Régionale de Santé s'est penchée sur  « l’alimentation en eau potable » - le projet prévoit l’utilisation d’un puits. La propriétaire devra mettre en place "un contrôle sanitaire" de la qualité de l’eau tirée du puits.

Reprise de l'activité prévue au « deuxième trimestre 2016 »

Des prescriptions et diagnostics déjà « intégrés par l'architecte », assure Marie-Lorraine Muller. Selon la propriétaire de la brasserie, la réfection des bâtiments devrait s'étendre sur une courte période, de « deux ou trois mois », pour une reprise de la production « au deuxième trimestre 2016 ». Le montant total de relance de l'activité s'élève aux alentours de « trois millions d'euros », dont un million destiné à la réhabilitation des bâtiments.

Le retour du brassage de la Schutz à Schiltigheim apporte aussi son lot de questions. Notamment concernant le financement du projet ou la capacité de production : l'héritière de la brasserie mise sur la fabrication de « un million de litres, commercialisés auprès des chefs étoilés à Paris, aux Etats-Unis, en Chine et au Japon », rien de moins. En ce qui concerne le recrutement de la main d'oeuvre, « le nombre de personnes embauchées n'a pas encore été arrêté », confie Marie-Lorraine Muller. Enfin, le rapatriement de l'activité à Schilik ne devrait pas sonner le glas du partenariat avec l'usine Licorne, a indiqué la PDG de Schutzenberger : « Notre partenariat avec Licorne est destiné à perdurer sous d'autres formes. L'entreprise a été exemplaire dans son soutien à notre redémarrage. »

Schutzenberger, Fischer... À Schiltigheim, des friches brassicoles sont reconverties, d'autres réhabilitées. La cité des brasseurs s'accroche à son nom. 

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