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Le label « Focarieu » entend faciliter les investissements des «fonds de capital-risque européen» dans toutes les jeunes PME innovantes de l'Union.
Les fonds de capital-risque se sont multipliés dans les pays européens, mais leur impact reste jusqu'à présent limité. Ils ne représentent que 2% en moyenne du financement de l'ensemble des PME européennes. Aux Etats-Unis, il pèse pour 14%. De plus, les législations nationales ne sont pas coordonnées au sein de l'UE.
La création d'un label européen entend doper leur développement, en leur fournissant un passeport qui élargit leur rayon d'action. Pour obtenir le label « Focarieu», les fonds devront être basés dans l'UE, et investir au moins 70 % de leurs avoirs en capital-risque. Ils ne pourront pas dépasser un montant global d'investissement, sur la base d'un ratio de fonds propres définis par la Commission. Ils pourront cibler des investisseurs institutionnels ou des investisseurs de détail qui sont disposés ou en mesure d'investir plus de 100 000 euros. Leurs gestionnaires devront s'inscrire auprès de l'autorité compétente de leur État membre d'origine, mais seront en mesure de commercialiser leur capital-risque dans l'ensemble de l'UE.
Anthime Verdier
La proposition de décision du Conseil relative à l’association des pays et territoire d’outre-mer (PTOM) a été adoptée ce mardi à 582 voix contre 24, et 63 abstentions. Présentée par l'eurodéputé français Patrice Tirolien (S&D), après un travail préparatoire très dense engagé dès 2008, elle porte sur la période 2014-2020.
L’existence d’une association institutionnalisée entre l’Union européenne et les pays et territoires d’outre-mer remonte à 1957. Les signataires du traité de Rome ont en effet choisi de confirmer la solidarité liant l’Europe aux PTOM. Dans le respect des principes de la charte des Nations Unis, son but est alors d’assurer leur développement économique et social. Les PTOM sont donc associés au marché commun ainsi qu’à l’union douanière, afin d’accroître les échanges avec l’Union Européenne.
En 2001, l’actuelle décision d’association (DAO) entre l’Union Européenne et les PTOM est adoptée, définissant le nouveau cadre de leurs relations. L’objectif principal de cette association est désormais la lutte contre la pauvreté. Mais elle vise également à promouvoir les relations économiques entre les deux parties et à améliorer l’efficacité de l’instrument financier. La diversité et la spécificité de chaque PTOM est prise en compte.
Mais l’actuelle DAO arrivant à échéance le 31 décembre 2013, Patrice Tirolien souligne qu’il était « indispensable de la mettre à jour, car le contexte international a changé. » La révision approuvée par le Parlement prend donc en compte l’évolution de la structure du commerce mondial et les nouvelles priorités politiques au niveau européen et international. Celles-ci portent notamment sur des questions d’environnement, de changement climatique, d’évolution des ressources naturelles, ainsi que de terrorisme.
La nouvelle forme du partenariat entre l’UE et les PTOM annonce, selon Tirolien, « un changement de cap important ». Les grands axes de la première coopération sont maintenus, mais d’autres préoccupations sont apparues. Contrairement à 2001, où l’accent était mis sur la réduction de la pauvreté, la DAO révisée ambitionne de fournir le cadre d’un développement vraiment adapté aux besoins des PTOM, afin de faciliter leur intégration régionale.
L’un de ses objectifs principaux est d’accroitre la compétitivité des PTOM, en développant l’éducation, l’innovation, la recherche et l’esprit d’entreprise. Un travail sera fait sur l’excellence et la compétitivité industrielle des pays et territoires d’outre mer. Il est prévu que des dispositions soient mises en place pour améliorer leur participation aux programmes d’emploi. Ils vont notamment être impliqués dans des réseaux comme l’Enterprise Europe Network, qui visent à développer le potentiel d’innovation des PME.
La révision de la DAO met également l’accent sur les principes de complémentarité des deux partenaires. Les nouvelles relations économiques entre les PTOM et l’UE se veulent réciproques et basées sur des intérêts mutuels. La Commissaire à l’action pour le climat, Connie Hedegaard, abonde dans ce sens, en affirmant qu’il est important « de relever des défis communs. »
Estelle choteau
Le label « fonds d'entrepreneuriat social européens » (FESE) destiné à des fonds souhaitant investir dans des entreprises sociales, aura bientôt force de loi dans l'Union. Il vise à encourager les investisseurs à soutenir la croissance de l'économie sociale en UE. Celle-ci représente 11 millions de salariés et 10 % du PIB européen.
Les entreprises sociales se donnent pour objectif de faire prévaloir l'impact social sur la maximisation les profits. Elles sont définies comme produisant des biens ou des services sociaux « aux personnes vulnérables, marginalisées, défavorisées ou exclues » : accès au logement, soins de santé, assistance aux personnes âgées, garde d'enfants etc. Les entreprises qui ne produisent pas des biens sociaux mais visent à l'insertion sociale et professionnelle des personnes défavorisées par l'accès à l'emploi sont aussi concernées.
En adoptant mardi 12 mars le rapport de Sophie Auconie (PPE, française) à une très large majorité (603 votes pour, 27 contre et 46 abstentions), les députés, se sont voulus plus prudents envers les marchés que la Commission dans sa proposition initiale. De nombreux amendements adoptés entendent minimiser le risque que les FESE soient « utilisés à des fins auxquelles ils ne sont pas destinés ». Pour le garantir un rôle accru sera attribué à l'Autorité européenne des marchés financiers (AEMF), la hauteur de leurs fonds propres sera contrôlée, et l'effet de levier devra y être limité.
Un fond d’investissement pourra être labellisé FESE dès lors qu’il investit au moins 70% du de son capital dans des entreprises sociales. Les 30% restants peuvent être investit dans d’autres types d'entreprises. Le règlement demande cependant aux FESE d'être éthiquement cohérents dans tous leurs investissements.
Claire Le Moine
Connaissez-vous le Roller derby ? Un sport de filles en patin à roulettes, qui s’affrontent par équipe. C'est surprenant, un peu violent, mais plein de bonne humeur. Ce week-end, l'équipe strasbourgeoise des Hell's ass rencontrait l'équipe de Dijon. Dans une ambiance rock and roll, Clémence Mermillod et Maxime Coltier étaient sur place.
Sujet tourné sur deux ½ journées : l’entrainement et la compétition n’avaient pas lieu le même jour. Montage en ½ journée
Préparation, tournage et montage avec Maxime Coltier, étudiant JRI
New York s'habille aux couleurs de la fashion week. Créateurs et amateurs de mode s'y bousculeront pendant une semaine avant de rejoindre Londres, Milan et enfin Paris à la fin du mois. Avant les défilés officiels qui débutent aujourd'hui, c'était l'effervescence, hier, lors de la soirée de lancement. Une soirée que nous fait revivre Marc Schmitt.
Montage/mixage dans la journée à partir d’images d’agence
Plateau : Marc, on a vu que les aménagements concerneront surtout la périphérie strasbourgeoise mais des modifications seront également réalisées dans les rues de la ville. Et vous vous trouvez dans un lieu qui va être profondément modifié.
Un périphérique conçu spécialement pour les vélos, c'est une première en France et ça se passe à Strasbourg. La ville est bien connue des cyclistes puisqu'elle est la première de l'hexagone avec 560 kilomètres de pistes cyclables. Intitulé Vélostras, le projet prévoit la création d'un réseau de 130 kilomètres de voies rapides pour les vélos d'ici 2020, dans et surtout autour de la ville.
Tournage et montage/mixage dans la journée pour une diffusion à 19 heures
J’ai été accompagnée d’une étudiante JRI.
Sujet préparé seul
C'est une pratique populaire et plus que centenaire qui fait un retour en force. Après une période de creux, le baby foot connaît aujourd'hui un renouveau dans l'hexagone. Marc Schmitt et Sandra Chamiot-Poncet sont allés le vérifier dans le Bas-Rhin.
Tourné mi février, en deux soirées avec une étudiante JRI. Montage en une ½ journée. Sujet préparé seul