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Le mur de l'immeuble du numéro 10 de la rue Coulaux, resté nu depuis la destruction de l'hôtel Ibis en octobre 2010, va enfin être rénové.
En début de semaine, des ouvriers ont monté un échaufaudage contre l'un des murs pignons d'un immeuble du 10, rue Coulaux, parfois sous une pluie battante. Cet échaufaudage préfigure les travaux de réfection d'une façade qui en avait bien besoin.
Les briques du mur en question étaient devenues apparentes après la démolition de l'hôtel Ibis, en ruine depuis l'automne 2010. Il avait été incendié pendant les émeutes qui ont éclaté en marge du sommet de l'Otan. Depuis cette date, six logements de cet immeuble en copropriété n'étaient séparés de l'extérieur que par une mince couche de briques de 5 centimètres de large, recouverte par des bâches.
« Heureux dénouement »
Cette situation provisoire, qui s'est éternisée, la faute à des combats judiciaires (voir la frise chronologique) est en passe d'être réglée. « Les travaux vont débuter la semaine prochaine », annonce René Hubsch, le président du conseil syndical de l'immeuble, qui se satisfait d'un « heureux dénouement ». Le ravalement de la façace inclut le changement des colonnes des eaux usées, le renforcement, l'isolation et le revêtement extérieur du mur.
Pour compenser les dégâts causés par les manifestants anti-Otan, la Communauté urbaine de Strasbourg prend en charge la moitié des frais liés à la réfection du mur, à part égale avec l'Agence nationale de l'habitat (Anah). D'après René Hubsch, la petite copropriété va payer 5 000 à 6 000 euros pour le renouvellement des colonnes. L'Anah règle également la moitié des frais liés au renouvellement des conduites des eaux.
« On est dégoûté du temps que ça a pris »
Badia Raihani et sa famille habitent derrière ce qu'ils nomment le « mur de la honte ». Il y a un an, ils ont rénové le mur du fond de leur salon pour améliorer l'isolation, de même que ceux de la salle de bain et d'une chambre. Cette mère de trois enfants évoque avec colère les ennuis qui sont arrivés du jour au lendemain, après la destruction de l'hôtel. Les courants d'air, le froid mais aussi une vigilance de tous les instants devant une séparation de 5 centimètres avec le vide. « On se sentait réellement en danger », explique-t-elle. Aujourd'hui, le sentiment que le mur arrive un peu tard domine. « On est dégoûté du temps que ça a pris, de la négligence dont on a été victime », déplore-t-elle.
Autre problème: les restrictions pour le bricolage. « On ne peut pas faire ce qu'on veut dans notre logement, je ne peux pas accrocher de boîtes de rangement au mur », déplore Badia Raihani, propriétaire de son logement. Un étage au-dessus, le même problème se pose dans l'appartement de son frère Khalil, en plein travaux. « Aucune entreprise ne veut toucher à ce mur, ils ont peur de le casser », confie-t-il l'air résigné devant sa salle de bain. Dans la chambre des enfants, il observe les effets de l'humidité sur la fibre de verre. « Quatre couches de peinture et ça sort... On est content que le mur soit refait », assure Khalil Raihani.
La rénovation pourrait s'achever au plus tard dans deux mois, ce qui devrait éviter aux habitants de passer un quatrième hiver dans des logements exposés au froid.
Guillaume Jacquot
Infographie CUEJ / Loïc Le Clerc
L’auberge de jeunesse des Deux-Rives de Strasbourg vient de recevoir la certification HI-Qualité, un label spécifique aux auberges de jeunesse créé en 2005 par la Fédération Internationale des Auberges de Jeunesse.
« Le label impose aux auberges de reprendre plusieurs services, dans le but de les normaliser - d'instaurer des normes - et de les améliorer : la restauration, l'accueil, le management, la maintenance, et la propreté », énumère Alice Parlebas, chargée de mission qualité à la Fédération unie des auberges de jeunesse (FUAJ).
Une fois ces obligations remplies, les auberges reçoivent la visite d'un auditeur de la Fédération Internationale des Auberges de Jeunesse qui vérifie que tout a été mis en place. Et, si c'est le cas, se voient décerner le précieux label, récompensant ainsi la qualité constante des installations et des prestations proposées.
« Ça nous a permis de revoir certains processus de travail et d'en discuter avec l'équipe, observe Loïc Breuillaud, directeur de l'auberge de jeunesse des Deux-Rives. Ça ne va peut-être pas directement nous attirer des clients - les gens ne recherchent pas une auberge selon ses labels - mais c'est sûr que ça va améliorer notre qualité d'accueil au quotidien. »
En France, ils sont 23 établissements (sur 120 rassemblés sous la FUAJ) à avoir reçu la certification HI-Qualité pour l'instant.
Florence Stollesteiner
La Robertsau, au nord de Strasbourg, est un des quartiers de la ville qui se renouvelle le plus. Entre l'extension du tramway, les nouveaux lieux européens, les lieux de culte et les immeubles de standing, il s'éloigne de plus en plus de ses racines rurales. Du moins dans le sud du quartier.
A la Robertsau, les chantiers ou les projets de chantiers se comptent actuellement par dizaine. Le plus emblématique d'entre eux est celui de l'extension de la ligne E du tramway. Un projet à 14 millions d'euros pour desservir d'ici 2016 trois nouveaux arrêts, et qui n'exclut pas par la suite un nouveau prolongement.
Dans le sud du quartier, autour de la rue Boecklin, les projets immobiliers se multiplient et ont de nombreux points communs. Appartements de standing, villas d'exception, les promoteurs ont tous fait le pari d'habitats à la fois classieux et responsables : toits végétalisés, terrasses, verdure, énergies renouvelables... D'ici 2015, c'est en tout 99 logements en quatre projets qui devraient voir le jour.
Encore plus au sud, à la limite avec le quartier européen, ce sont les projets liés à la vie des institutions qui se taillent la part du lion : nouveau consulat de Turquie, Lieu d'Europe ou encore école européenne.
Enfin, le quartier connaît également une augmentation du nombre de ces lieux de culte, avec, après l'inauguration du nouveau foyer protestant le samedi 11 octobre, deux projets pour les années à venir : la mosquée de la cité de l'Ill (d'ici la fin de l'année), ainsi que la pagode boudhiste vietnamienne.
A noter : tous ces projets se concentrent dans le tiers le plus au sud de la Robertsau, au plus près du centre de Strasbourg. Le reste du quartier se partage entre habitations, champs et la forêt de la Robertsau.
Clémence Lesacq
(avec la participation de Renaud Toussaint et Estelle Choteau)
L'association Vélostation a organisé dimanche une bourse aux pièces de vélos et une expo de vieilles bicyclettes, sur la place du marché. Un rendez-vous pour tous les bricoleurs et les collectionneurs à la recherche de la pièce rare.
Des dérailleurs, des phares, des pédales ou des pièces de toutes sortes entassés dans des cartons. Quelques vendeurs sont assaillis par des passionnés à la recherche de quoi réparer leur vélo sans se ruiner. Des collectionneurs glanent d'un œil expert dans ce joyeux bric-à-brac pour dénicher la pièce d'époque qui conviendra parfaitement à leur vieille monture.
C'est Vélostation, une association du quartier consacrée aux deux roues (sans moteur), qui organise cette manifestation.
Sous une tonnelle, des vélos anciens, prêtés par le vélo club de Cronenbourg, attisent la curiosité des passants. Du Grand-bi, dont on s'étonne que des gens purent un jour tenir dessus, aux vélos des années 30 ou 40. Certains collectionneurs sont venus au guidon de leur bicyclette vintage et apprécient parler de leur collection à ceux qui sont surpris de voir un vélo original.
Violetta Kuhn et Anthime Verdier/CUEJ
Texte : Anthime Verdier/CUEJ
Le groupe de métal « Ophidian Spell », dans les entrailles de Neudorf, prépare son nouvel album pour début 2014.
Vrombissements sourds et rythmes violents : le son, qui s'échappe ce vendredi soir du sous-sol du magasin de musique « Veitz Guitars », 11 rue du Maennelstein, au cœur de Neudorf, tranche avec le calme environnant. A l'origine de ce déluge de décibels : une répétition de « Ophidian Spell », un groupe de métal neudorfois fondé il y a quatre ans.
Ces sept musiciens passionnés ont sorti il y a un an un premier disque avec quatre titres de « symphonic death metal », une forme de métal accompagnée de sons d'orchestre. Selon Jean-Marc, fondateur et guitariste, cette musique s'apparente à des compositions pour le cinéma. Le prochain album d'« Ophidian Spell » ne devrait pas tarder à naître : « En ce moment, on est en train de le préparer pour une sortie en début de l'année 2014. »
Les fans du groupe doivent encore patienter un peu pour revoir en live Jean-Marc, Will, Julien, Lo, Max et John. « Là en ce moment, on se prive un peu de concerts. Mais on espère retourner sur scène au mois de mars 2014 », promet Julien, l'autre guitariste.
Conscients des clichés que traîne le style de musique qu'ils ont choisi, les membres du groupe répondent avec (beaucoup) d'autodérision à des questions (un tantinet) provocatrices.