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« Peu à peu, avec l'occupation et les réquisitions allemandes, surtout au niveau de la nourriture, nous nous sommes retrouvés dans une situation extrêmement difficile. La vie quotidienne pendant ces années-là, jusqu'à la Libération de Clermont, a été extrêmement dure. On mangeait quand même bien sûr, on mangeait des salsifis, des rutabagas, et autres légumes qu'on trouvait dans le coin. On mangeait du pain noir. On n'avait presque pas de beurre, pas de confiture, pas de chocolat. On vivotait. Pendant le week-end, je partais à la campagne échanger les tickets de rationnement de tabac de mon père contre des œufs, du beurre ou du fromage. » 

Pierre Feuerstein, novembre 2011.

Jean Salomon a d’abord été ouvrier agricole en Auvergne avant d’entrer dans la Résistance.

Compiègne, Buchenwald, Dora... André Lobstein se souvient.

Jean Salomon, à gauche, à Clermont avec ses amis alsaciens

La déportation

Au lendemain de la rafle du 25 novembre, 110 personnes sont déportées. 36 seulement reviendront des camps de concentration. André Lobstein, Armand Utz, Gaston Mariotte, François Amoudruz en font partie.

Pour faire face à tous ces sentiments, l'écriture est souvent libératrice. Jean Salomon a posé sur le papier ses mots il y a quelques années. Il nous les lit aujourd'hui.

François Amoudruz, Armand Utz, Pierre Feuerstein racontent la journée du 25 novembre.

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