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Le torball puise son origine dans la rééducation de soldats allemands devenus aveugles durant la Seconde Guerre mondiale. Il a gagné l'Alsace en 1976 grâce à l'Association sportive des aveugles et amblyopes de Strasbourg (ASAAS). A l'échelle nationale, ce sport compte 400 licenciés.

Alors que club occupait le deuxième échelon national la saison dernière, il est aujourd'hui en troisième division française. Une descente logique car l'ASAAS peine à attirer des aveugles, notamment les jeunes, et manque de bénévoles. Ce sont souvent les proches des joueurs qui permettent au torball de perdurer à Strasbourg, notamment en organisant les déplacements de ces pratiquants venus de toute la CUS.

La quinzaine de joueurs et bénévoles attend avec impatience le mois de juin, date à laquelle le club organisera les championnats de France de torball, à Soufflenheim.

Raphaël Badache, Lorraine Kihl

LE SON DU JOUR

Chaque jour, un nouveau son sur le quartier de la Robertsau. Jeudi 11 octobre, le salon de thé Chez Lucien.

 

 

 

 

LE SON DU JOUR

Chaque jour, un nouveau son sur le quartier de la Robertsau. Jeudi 11 octobre, le salon de thé Chez Lucien.

 

 

 

On connaissait le football, le basket-ball, le handball et le volley-ball. Mais le torball... Chaque mardi, les membres de l'Association sportive des aveugles et amblyopes de Strasbourg (ASAAS) se retrouvent au Neuhof pour le pratiquer.

Il est 18 heures dans le gymnase Reuss. Deux équipes de trois joueurs alignés devant leur but se font face. Survêtements amples, masques de ski vissés au visage, parfois même équipés de genouillères, coudières et autres coquilles, ils sont répartis sur un terrain de 16 mètres sur 7. L'objectif : envoyer le ballon dans les cages adverses en étant tour à tour gardien de but puis attaquant.

Au premier coup d'oeil, difficile de saisir la subtilité du torball (prononcez « torballe »). Les joueurs tâtonnent, se lèvent, se mettent à genoux, s'allongent, plongent, et parfois se cognent. Pas de course folle au torball, pas de passe à dix, ni de ballon en profondeur : les joueurs, aveugles, jouent les yeux bandés.

Faute de vision, c'est l'ouïe qui guide les « torballeurs ». D'où la présence de grenailles de fer à l'intérieur du ballon. Seuls les coups de sifflet de l'entraîneur Jean Baumgartner brisent le silence, alors que des bénévoles – voyants – récupèrent les balles sorties des limites du terrain.

Les élus de la CUS ont levé début octobre l'interdiction de démolir la maison de l'Association des résidents et amis de Neudorf. Son président Gilles Huguet en raconte l'histoire.

 

Une page se tourne pour la doyenne des associations de Neudorf. La maison de l'Association des résidents et amis de Neudorf (Aran), propriété de la ville de Strasbourg, devrait disparaître avant l'été prochain. Estimant les travaux de rénovation trop coûteux, les élus ont voté sa démolition le vendredi 5 octobre. Mais, d'après les médias strasbourgeois (lire ici et ici) son sort reste pour l'instant suspendu à la décision de l'Architecte des bâtiments de France et aux enquêtes d'utilité publique en novembre et décembre prochain. 

 

La bâtisse, située au début de la route du Polygone, avait été construite en 1912. Seul son rez-de-chaussée est aujourd'hui accessible puisque ses fondations menacent de céder. L'Aran l'occupait depuis 1980. Elle rejoindra d'ici peu d'autres associations installées rue de Belfort. Gille Huguet, son président actuel, appréhende la situation avec fatalisme : « Si elle doit être démolie, on ne peut rien y changer ». Il revient avec nous sur l'histoire de cette maison particulière et celle de l'association qui l'a longtemps habitée.

 

 Lara Charmeil, Rémy Dodet 

LE SON DU JOUR

Mercredi 10 octobre, le marché de la cité de l'Ill.

 

 

 

Agenda :
 

-  Conférence de présentation du projet "Détour de France", par le collectif Etc. Vendredi 19 octobre à 18h30 au théâtre du Maillon. Renseignements au 06 61 24 78 91. Entrée gratuite.

 

- Film "Hchouma, la honte", soirée de clôture du Festival international du film des droits de l'homme. Débat en présence du réalisateur Zouhair Chebbale. Vendredi 19 octobre à 20h. Au Galet, 1a Bd Balzac, Maille Catherine. Renseignements: 03 88 26 19 20. Entrée gratuite.

 

- Marché. Samedi 20 octobre de 7h à 13h. Place du Maillon, maille Irène et place André Maurois.


- Films réalisés avec des habitants du quartier et projetés en plein air. Animation de l'association Horizome. Samedi 20 octobre à 18h30. Place Erasme, Maille Eleonore. Renseignements : 03 69 14 56 42.

 

 

 

 

 

Photo CUEJ/R.G.

Le gros œuvre des 36 logements de la nouvelle cité-jardin est presque terminé. La livraison est prévue pour le quatrième trimestre 2013.

Situé rue de la Redoute, en bordure de la forêt, l'ensemble immobilier se composera de 19 logements sociaux gérés par la Socolopo et de 36 logements en accession à la propriété.

L'équipe d'architecte Wéber, Keilling et Seyler, lauréate du concours a proposé une réinterprétation du concept de cité-jardin. Ainsi, les 150 habitants de la nouvelle cité, profiteront d'un jardin partagé situé au centre de la cité. La disposition des habitations favorise l'orientation nord-sud des logements, afin de répondre aux exigences de performance des bâtiments basse consommation.

Le projet d'extension de la cité-jardin du Stockfeld dont le coût s'élève à 4,4 millions d'euros, est financé par la Ville de Strasbourg et la société immobilière, Habitat de l'Ill. La première cité-jardin du Stockfeld, a été construite en 1910, afin de reloger les populations pauvres expulsées du centre-ville lors de la percée des grandes avenues. 

Geoffrey Livolsi

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