Vous êtes ici

Le module est validé, il peut être inséré dans un article pour être consulté par les internautes.

La fusion entre Nyse Euronext et Deutsche-Börse pourrait bouleverser les marchés européens. (CUEJ/Marion Kremp)

Le rôle de la BCE, du fantasme à la réalité

Un financement des dettes publiques par la planche à billets est et reste interdit par les traités européens, a martelé Mario Draghi, lors de la conférence de presse du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne, le 8 décembre dernier. Pour le président de la BCE, les achats d'obligations publiques doivent rester « limités » et « temporaires ». La BCE n'a pas à endosser le rôle de « prêteur en dernier ressort » que marchés, analystes et certains gouvernements voudraient lui voir jouer.

Il a ainsi balayé le fantasme selon lequel les dettes publiques peuvent disparaître par simple création de monnaie. Au-delà de sa mission principale d'assurer la stabilité des prix, l'enjeu actuel pour la BCE est surtout de forcer les gouvernements à agir: « la responsabilité ultime (d'enrayer la crise) appartient aux responsables politiques », a finalement rappelé Mario Draghi aux dirigeants européens.

En pleine crise de l'eurozone, deux spécialistes livrent leur vision de la mission de la BCE.

Dès 2013, la Banque d'Angleterre reprendra son pouvoir de régulation. (© Cuej / Anna Benjamin)

La banque Barclays risque de devoir séparer sa banque de détail de sa banque d'affaires. (©flickr/Dominics)

 

 

Deux étudiants de l'université de Leicester, diplômés en économie en 2012, venus à la City dans l'espoir de trouver un emploi. (CUEJ/Anna Benjamin)

Directoire de la BCE en novembre 2011 (de gauche à droite) : Au premier rang, Vitor Manuel Ribeiro Constâncio (vice-président depuis 2010), Mario Draghi (président depuis octobre), José Manuel Gonzalez-Paramo. Au deuxième rang, Lorenzo Bini Smaghi, Jürgen Stark, Peter Praet (en place depuis juin).

(©DR/BCE)

[ Plein écran ]

Pour légiférer sur la régulation financière, les élus, souvent désarmés, se fient à l'expertise des banquiers. L'avis éclairé et parfois idéologique des think tanks ne suffit pas à contre-balancer l'influence des lobbies. Face à cette situation, certains hommes politiques sont désarmés. En juin 2010, ils créent Finance Watch, un contre-lobby financier qui dit vouloir représenter l'intérêt public.

Crédit est mort

Pages