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Des prix imbattables
« Nous avions déjà organisé une friperie solidaire en mars, en partenariat avec l'université. Et ça avait été une énorme surprise », explique Emma Kraft, 21 ans, membre de l'Adem, l'une des trois associations organisatrices. « Ça avait tellement bien marché qu'on nous avait proposé de continuer. » Six mois plus tard, le succès est toujours là. Rien que pour la première journée, 300 personnes ont acheté au moins un article. Il faut dire que les prix sont imbattables : 1 euro le t-shirt, le double pour une paire de chaussures, le triple pour une veste. « Cette friperie est un bon entre-deux entre écologie et aide aux étudiants qui n'ont pas beaucoup d'argent pour s'habiller, poursuit Emma Kraft. Même si nous voyons surtout passer des personnes qui aiment la mode, plus que des gens dans le besoin. »
« Va-t-on y arriver, encore une fois ? », questionne le magazine allemand Der Spiegel cette semaine, en référence au slogan utilisé par Angela Merkel (« on va y arriver ») lors de la crise migratoire de 2015. À l’époque, l’Allemagne avait accueilli plus d’un million de réfugiés, principalement syriens. Cet acte historique d’ouverture des frontières avait valu à l’Allemagne une réputation de pays très accueillant et à Angela Merkel d’importantes critiques au sein de son parti, la CDU. Avec son annonce, Nancy Faeser donne, cette fois, satisfaction aux conservateurs.
Laura Beaudoin
Édité par Milan Derrien
« Nous devons absolument mettre un terme au cruel commerce des passeurs. » Après s’y être longtemps opposé, la ministre de l’Intérieur allemande, Nancy Faeser, a annoncé, mercredi, l’instauration de points de contrôle flexibles aux frontières tchèque et polonaise, afin de réguler l’immigration illégale. Plus de 500 agents de douane vont être mobilisés le long de la frontière avec la République tchèque, longue de 650 km ainsi que celle avec la Pologne (470 km).
Cette décision de la ministre sociale-démocrate (SPD) s’inscrit dans un contexte migratoire particulièrement tendu. L’Allemagne a enregistré plus de 70 000 entrées illégales sur son territoire depuis le début de l’année, soit une hausse de près de 60 % comparée à la même période l’année précédente. Rien qu’en août, plus de 15 000 entrées illégales ont été enregistrées.
La course aux urnes
Avec cette annonce, Nancy Faeser opère un virage à droite remarqué. Elle espère ainsi charmer les électeurs de Hesse, région conservatrice dans laquelle la ministre s’est portée candidate du SPD en vue des élections régionales du 8 octobre prochain. Selon un récent sondage, la victoire serait assurée aux conservateurs de la CDU, créditée de 31%, bien qu’une percée du parti d’extrême-droite Alternative für Deutschland (AFD) soit attendue (17%).
18:00 : C'est la fin de ce live pour aujourd'hui. Merci de nous avoir suivis !
Contrer la fast fashion
Tous les participants interrogés sont motivés par un objectif : contourner la fast fashion, cette pratique de consommation excessive d'habits neufs qui fait la part belle aux produits peu chers mais de mauvaise qualité, souvent usés en quelques mois. Chaque année, 100 milliards de vêtements sont vendus dans le monde. Ce qui génère une pollution démentielle, en plus des litres d'eau et de produits chimiques nécessaires à leur fabrication. Sans oublier les conséquences sociales pour des milliers de travailleurs à la chaîne, souvent mal payés.
Alors certains acheteurs et acheteuses délaissent les magasins H&M, Zara ou Primark pour des boutiques de seconde main ou des applications de vente entre particuliers comme Vinted, qui rentrent aussi en concurrence avec des associations de solidarité. « Je ne vois aucun intérêt à acheter du neuf », tranche de son côté Charlotte Servais, étudiante en économie et en droit de 19 ans. « J'ai les moyens, mais je ne veux pas dépenser mon argent là-dedans », dit-elle sortant d'un sac, les deux jeans qu'elle s'est offerts pour la somme symbolique de 4 euros.
17:55 : Les réfugiés ukrainiens pourront rester un an de plus dans l'UE
L'Union européenne a prolongé la directive temporaire de protection qui autorise les réfugiés ukrainiens à rester au sein du territoire des 27 Etats-membres, déclenchée en février 2022, au début de l'offensive russe. L'exode de près de quatre millions d'Ukrainiens a représenté la crise migratoire la plus fulgurante depuis la Seconde Guerre mondiale. Le protection est étendue jusque mars 2025, mais Fernando Grande-Marlaska a promis que « l'UE soutiendra le peuple ukrainien aussi longtemps qu'il le faudra. »
Face à une hausse drastique des entrées illégales, la ministre de l’Intérieur allemande a annoncé, mercredi 27 septembre, le renforcement des contrôles aux frontières tchèque et polonaise.