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80 % des Géorgiens sont en faveur d’une intégration de leur pays dans l’UE. Ils espèrent un avenir meilleur, entre valeurs démocratiques et prospérité économique. Témoignages.
De son côté, l’eurodéputé néerlandais Bas Eickhout (Les Verts, écologistes) déplore le rôle des Européens dans une pratique qu’il juge cruelle. « L’Union européenne reste un considérable hub pour le commerce des ailerons et le rôle de l’Europe devient de plus en plus important », explique- t-il, alors que la pêche aux ailerons décline dans le reste du monde.
Les résultats des débats du parlement et le texte de l’initiative citoyenne seront présentés à la Commission européenne. Le pouvoir législatif a jusqu’au 11 juillet pour proposer une loi ou abandonner le projet.
Le Parlement européen s’est penché sur le programme subventionnant plus de fruits, de légumes et de produits laitiers dans les cantines des écoles. Les eurodéputés ont approuvé l’augmentation de son budget.
Depuis 2019, ce programme est testé à travers l’Union européenne auprès de 19 millions d’enfants (soit un quart des enfants de l’UE) principalement d’Allemagne, de Suède, de Roumanie et de Pologne. Le but : faire consommer aux jeunes des aliments sains et de meilleure qualité. La priorité a été donnée aux produits locaux, de saison et issus de l’agriculture biologique.
Malheureusement, la lourdeur des démarches administratives pour toucher ces subventions est dissuasive pour les écoles. « Pour avoir un kilo de légumes il faut faire un kilo de paperasse » regrette l’eurodéputée Carmen Avram du parti social-démocrate devant l’hémicycle.
Malgré 1,6 milliard d’euros prévu par l’UE, le budget n’a pas été suffisant pour répondre aux demandes de toutes les écoles. Conclusion : pour toucher un maximum d’enfants et les sensibiliser au bien manger, il faut plus de moyens et moins d’administratif.
Le Parlement européen a débattu jeudi 11 mai de l’interdiction du commerce des ailerons de requins, suite à une initiative citoyenne européenne qui a recueilli plus d’un million de signatures. Devant un hémicycle clairsemé, les parlementaires ont confronté deux positions opposées. La gauche défendait l’initiative au nom de la protection de la biodiversité. Pour la droite et le centre, interdire le commerce d’ailerons de requins nuirait aux intérêts des pêcheurs européens.
La législation de l’Union interdit de couper les ailerons à bord des navires et de rejeter des poissons mutilés à la mer. Une interdiction qui ne touche pas les pêcheurs asiatiques. « Ce sont des contraintes injustifiées pour nos pêcheurs professionnels alors que la Chine, le Japon et la Corée continuent de bloquer toutes les mesures anti-pêche aux ailerons », s’indigne l’eurodéputée espagnole Izaskun Bilbao Barandica (Renew, centre).
lle craint que l’initiative interdisant le commerce des ailerons de requins ne viennent encore renforcer ce déséquilibre commercial.
Pour l’instant, la commission d’enquête a recommandé l’interdiction de la vente et de l’utilisation de logiciels espion. À noter que cette recommandation n’est pas contraignante : elle incite seulement la Commission à légiférer sur le sujet.
Trente eurodéputés ont voté pour le rapport, trois contre. Les recommandations seront donc présentées au Parlement européen pour être votées par tous ses membres à partir du 12 juin prochain. Pour Sophie In’t’veld (Renew, libéraux), ce n’est que le début. « Nous allons continuer à surveiller, et poser des questions, et à révéler. »
« L'Union européenne est aux côtés du Kosovo ! [...] Le Kosovo est un partenaire bienvenu », a souligné Viola von Cramen-Taubadel, membre du groupe des Verts, mercredi 10 mai au Parlement européen. Sous la direction du Premier ministre Albin Kurti, le pays a atteint une stabilité politique durable. Symbole de ces progrès : à partir de janvier 2024, il sera plus facile pour les Kosovars d'entrer dans l'UE. Car le Kosovo était le seul pays des Balkans occidentaux pour lequel la libéralisation des visas n'était pas encore entrée en vigueur.
Le pays doit cependant encore relever certains défis, comme la lutte contre la corruption. Le dialogue avec la Serbie, en particulier, doit être poursuivi. Malgré les récents conflits, l’UE estime que les relations entre le Kosovo et la Serbie se sont améliorées par rapport à l'année précédente. Les deux présidents kosovar et serbe échangent des informations et restent en contact. Avec l'aide de l'UE, les chefs de gouvernement respectifs se sont mis d'accord en mars pour que la Serbie reconnaisse les passeports, les plaques d'immatriculation et les documents douaniers kosovars.
En contrepartie, le Kosovo doit garantir institutionnellement les droits de la minorité serbe dans le pays. L'accord n'a toutefois pas encore été signé.