Arthur Besnard et Mahault de Fontainieu
Pour leur part, les députés des extrêmes droites (ECR, PfE, ENS) ne se sont pas prononcés favorablement sur la question. “Il y a une solution, et elle passe par une administration internationale des territoires palestiniens, parce que les Palestiniens ne peuvent pas le faire eux-même”, affirme António Tânger Corrêa (PfE, extrême-droite). Rima Hassan, députée franco-palestinienne (The Left, Gauche radicale), conteste “un discours de propagande qui consiste simplement à dire qu’il n’y a pas de colonisation, pas d’occupation, pas de génocide, pas de régime d’apartheid et que les reponsables sont les victimes.”
Tom Soriano
Cette prise de position était importante pour les eurodéputés après que Donald Trump ait présenté son souhait de “prendre le contrôle de la bande de Gaza” et de déplacer la population palestinienne vers les pays aux alentours. Des pratiques pourtant qualifiable de crime de guerre, selon Human Rights Watch.
Le 19 janvier dernier, après quinze mois de guerre et de drames humanitaires, un fragile cessez-le-feu est entré en vigueur entre Israël et le Hamas. À l'occasion d'un débat sur la stratégie de l’Union européenne pour le Proche-Orient, l’avenir de l’enclave palestinienne a été largement évoqué. “Nous devons mettre un terme à tous les obstacles qui entravent [la mise en place] d’une solution à deux États” assurait David Mcallister (PPE - Droite). La création d’un État palestinien séparé d’Israël par les frontières de 1967 pourrait, selon la majorité des groupes parlementaires, maintenir la paix dans la région. Une idée que partage la commissaire pour la Méditerranée Dubravka Šuica.
Mahault de Fontainieu
L'euro numérique, avenir de la BCE ?
Dans son plan, la Commission propose de renforcer la collaboration des enquêteurs et des procureurs entre les États ou les directives sur le gel des actifs issus des marchés illégaux.