Des attaques ont eu lieu vendredi dans la capitale du Burkina-Faso. L’Etat-major général des armées et l'ambassade de France ont été visés. Le dernier bilan fait état de sept morts et six blessés. Au moins six assaillants ont été tués.
Aux alentours de midi, selon le Monde Afrique, une explosion a retenti sur le parking de l'Etat-major général des armées et de l'ambassade de France, au centre de Ouagadougou. Les sources sur les bilan sont discordantes, mais il y aurait au moins sept morts et six blessés. Aucun ressortissant français n'a été tué ou blessé. L'attaque n'a pas été revendiquée.
17h58 : Le live consacré à l'attaque d'Ouagadougou est terminé. Le dernier bilan provisoire du gouvernement burkinabé fait état d'au moins sept morts et six blessés, dont deux civils. Au moins six assaillants ont été tués. Aucun ressortissant n'est à déploré parmi les victimes ou les blessés. Merci de nous avoir suivi.
17h33 : En France, les réactions politiques se sont multipliées tout au long de l'après-midi, à l'instar de celles d'Alain Juppé et Manuel Valls :
Préoccupé par la situation à #Ouagadougou ville jumelle de Bordeaux après cette attaque terroriste. Solidaire du peuple burkinabé et de nos compatriotes en particulier le personnel de notre ambassade. @francediplo @XavierLapdecab
— Alain Juppé (@alainjuppe) 2 mars 2018
Mes pensées pour les victimes du terrorisme à Ouagadougou et ces gendarmes burkinabés morts en protégeant notre ambassade.Nous ne devrons jamais les oublier.L’Afrique de l’Ouest et la France sont solidaires et engagées plus que jamais contre le terrorisme islamiste.
— Manuel Valls (@manuelvalls) 2 mars 2018
17h02 : Le leader de l'opposition, Zéphirin Diabré, a réagi sur Twitter à l'attaque :
Notre pays encore attaqué par des ennemis. Nous témoignons notre compassion aux familles des victimes. Merci et soutien à nos braves FDS. Le #Burkina triomphera toujours des forces obscures. ZD #lwilli
— Zéphirin Diabré (@zephirindiabre1) 2 mars 2018
16h41 : Selon des sources sécuritaires françaises, citées par l'AFP, il y aurait une trentaine de morts dans l'attaque contre l'état-major des armées.
16h29 : Le gouvernement burkinabé a publié un communiqué sur sa page Facebook, actualisant le bilan : six assaillants ont été tués, ainsi que sept membres des Forces de défense et de sécurité. Six personnes ont été blessées, dont deux civiles.
16h13 : Cinq personnes ont été tuées et 50 blessées lors de l'assaut contre l'état-major, selon le porte-parole du gouvernement burkinabé. Deux gendarmes sont morts dans la défense de l'ambassade française. Les ministres burkinabés de la défense, de la sécurité et de la communication se sont rendus au stade municipal où sont accueillis les premiers blessés.
15h52 : Il y a une heure, des hélicoptères survolaient l'ambassade de France.
Helicopters fly around the French embassy in the #BurkinaFaso capital #Ouagadougou after it was attacked and four assailants were killed. pic.twitter.com/aKhzgx1PKJ
— AFP news agency (@AFP) 2 mars 2018
15h42 : Aucun ressortissant français n'a été tué ou blessé dans l'attaque qui a visé l'ambassade de France, selon une source diplomatique française.
15h30 : Selon l'AFP, le parquet de Paris ouvre une enquête « pour tentative d'assassinat terroriste », suite aux évènements qui ont eu lieu à proximité de l'ambassade de France de Ouagadougou. Les investigations ont été confiées à la direction générale des services intérieurs (DGSI) et aux policiers de la sous-direction antiterroriste (SDAT).
15h21 : Le ministre français de la Défense s'est fendu d'une déclaration et a annoncé que « des consignes de sécurité sont diffusées au fur et à mesure à l'attention des Français sur place ».
Burkina Faso - #Ouagadougou - Déclaration de @JY_LeDrian : pic.twitter.com/vpTE6a01ZD
— France Diplomatie (@francediplo) March 2, 2018
15h10 : La Police nationale du Burkina Faso déclare que « quatre assaillants au moins ont été abattus (...) au cours de l'attaque. »
15h02 : Le ministère de la défense burkinabé privilégie la piste terroriste. « Quand ils sont entrés dans l'état-major, les assaillants ont crié 'Allahou Akbar'. Ils étaient habillés en tenue militaire mais ce n'étaient pas des militaires », assure le colonel burkinabé Jean-Arthur Diasso.
14h49 : Rémi Fulgrance Djandinou, porte-parole du gouvernement burkinabé, déclare que l'attaque est "toujours en cours" à l'Etat-major des Armées.
Attaque à #Ouagadougou : Rémi Fulgrance Djandinou, le porte-parole du gouvernement burkinabé déclare sur @France24 que l'attaque est "toujours en cours" à l'état-major des Armées. Elle est "terminée" à l'ambassade de France #BurkinaFaso pic.twitter.com/8sIuU419Qa
— FRANCE 24 Français (@France24_fr) 2 mars 2018
14h32 : Selon le ministère de la défense burkinabé, trois assaillants ont été tués à proximité de l’Etat-major.
14h19 : La Police nationale du Burkina Faso indique que des tirs ont été entendus aux alentours de 10 heures dans le centre-ville de Ouagadougou. Des incendies ont été signalés sur certains sites touchés. « Des cordons de sécurité ont été mis en place autour des théâtres d'opération. Les unités d'intervention spécialisées sont à pied d'oeuvre. »
14h07 : "La situation est sous contrôle concernant les emprises diplomatiques françaises" selon une source proche du ministre français des Armées Jean-Yves Le Drian. Dans un premier temps, l'ambassade de France a déclaré être visée par l'attaque, avant de se rétracter. Concernant l’Institut français, sis à proximité de l’état-major burkinabé, aucun incident n’est à déplorer.
14h06 : Jean-Christophe Lagarde, président de l’Union des démocrates indépendants (UDI), a été le premier homme politique français à réagir :
@jclagarde président @UDI_off « Je condamne avec la plus grande fermeté l'attaque contre notre ambassade et contre l'institut français à Ouagadougou. Rien n'empêchera la France d'assurer la protection de ses citoyens, où qu'ils se trouvent ! »
— UDI64 (@UDI64) March 2, 2018