En Turquie, une attaque à la voiture piégée a fait au moins 28 morts et 61 blessés dans la soirée du 17 février, dans un quartier du centre-ville de la capitale Ankara.
L'explosion, qualifiée "d'attentat terroriste" par le gouvernement turc, s'est produite à 18h31 (heure locale) près de la place centrale Kizlay où se trouvent plusieurs ministères, l'état-major de l'armée et le parlement.
Selon le Vice-premier ministre, les terroristes visaient plusieurs convois de l'armée. Le gouvernement soupçonne le PKK d'être derrière cette nouvelle attaque. En cause : l'extrême tension entre la communauté kurde et le régime islamo-conservateur d'Ankara. Elle fait suite aux bombardements que mène depuis plusieurs jours l'armée turque dans le nord de la Syrie, occupé en grande majorité par des milices kurdes.
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10h34 (AFP) : Saleh Muslim, le chef de la principale formation kurde en Syrie, le Parti de l'union démocratique (PYD), a démenti jeudi toute implication de son bras armé, les Unités de protection du peuple (YPG), dans l'attaque meutrière survenue hier soir à Ankara. "Nous n'avons jamais entendu parler de Salih Necar", a-t-il ajouté.
9h31 (AFP) : Après l'attentat d'Ankara, l'aviation turque a bombardé des camps du PKK en Irak.
9h12 (AFP) : Un Kurde de Syrie a été identifié comme l'auteur de l'attentat d'Ankara. "Il s'appelle Salih Necar et est mort lors de l'explosion", a déclaré en conférence de presse le Premier ministre Ahmete Davutoglu. Selon le chef de l'exécutif, le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et les Unités du protection du peuple (YPG), une milice kurde de Syrie, seraient derrière l'attaque.
Clément Grégoire