D'ici un an, les employés des plus grands hôtels de New York seront équipés d'alarmes portables, censées les protéger d'éventuelles agressions de la part des clients. Aux Etats-Unis comme en France, les internautes sont sceptiques.
L'affaire Strauss-Kahn aura au moins eu un mérite : celui de faire parler de la condition des femmes de chambre. Les associations des plus grands hôtels de New York se sont mis d'accord mardi sur une série de mesures qui inclut, entre autres, une augmentation des salaires et une couverture santé du personnel.
Mais la mesure qui fait parler d'elle dans les journaux américains depuis deux jours c'est le « panic button ». Un système d'alarme portable qui doit permettre à tous les personnels d'hôtel qui travaillent dans les chambres, d'alerter le service de sécurité s'ils sont agressés par un client.
Les employés devraient être équipés du « bouton-panique » d'ici un an. D'autres hôtels ont déjà tenté l'expérience. C'est le cas au Savoy Suites Hotel de Washington depuis juin.
Officiellement, aucun lien avec l'affaire Strauss-Kahn, la mesure serait prévue depuis plus longtemps. Mais outre-Atlantique, le dispositif fait sourire. Sur un blog du Monde, plusieurs internautes s'amusent et parlent de « ceinture de chasteté ».
On saura lundi prochain si le dispositif sera effectivement mis en place : les syndicats devraient le ratifier lundi 13 février.
Fanny Bleichner
(Crédit photo bandeau : star51112)