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LE SON DU JOUR
Chaque jour, un nouveau son au quartier de la Robertsau. Dimanche 14 octobre, projection du match Cameroun-Cap Vert lors de la journée nationale d'accueil et de solidarité des Camerounais de Strasbourg au stade de la Thür.
Mathilde Cousin et Thibaud Métais
LE SON DU JOUR
Chaque jour, un nouveau son sur le quartier de la Robertsau. Vendredi 12 octobre, la sortie de midi du collège de la Robertsau.
Elles sont une quinzaine de femmes à se relayer trois jours par semaine derrière les fourneaux de la Passerelle, avenue Tolstoï, maille Catherine. De neuf heures à midi, elles préparent le déjeuner pour les habitants du quartier ou les travailleurs.
Toutes bénévoles, elles font partie de Table et culture. Née dans la continuité des ateliers cuisine créés il y a trois ans, l'association fête ces jours-ci son premier anniversaire.
Face au manque flagrant de restaurants à Hautepierre, elle est devenue incontournable dans le quartier. Certains jours, les bénévoles cuisinent pour 60 couverts. Et les élus du quartier n'hésitent pas à venir goûter leurs plats. C'est d'ailleurs à Table et culture qu'a été confiée l'organisation du buffet qui suit la visite du chantier du PRU, samedi 13 octobre, en présence de Serge Oehler, adjoint du quartier.
En 2014, Table et culture ouvrira un restaurant associatif dans l'ancienne médiathèque adulte.
Le centre social et culturel se voit aussi confier une mission d'information à travers une permanence « adultes-relais » qui assure des missions de médiation sociale et culturelle de proximité, dans le cadre d'un contrat d'insertion. Elle devrait voir le jour courant novembre et emploiera une conseillère en économie, social et famille rétribuée par la CAF. Frank Liebenguth, le directeur de l'association :
Antoine Izambard
L'association Au Delà des Ponts a reçu l'agrément de la Caisse d'allocations familiales du Bas-Rhin pour devenir un centre social et culturel. Il s'agit du premier dans le quartier.
Installée depuis septembre 2009, au Port du Rhin, l'association Au Delà des Ponts vient de franchir une étape importante en devenant le premier centre social et culturel du quartier. Ce nouvel agrément, obtenu le 1er juillet, est mis en œuvre depuis le mois de septembre dans les locaux de l'association, rue Kentzinger.
Au Delà des Ponts est la seule structure qui propose des animations de rue au Port du Rhin. L'association 2APR (Association d'Animation du Port du Rhin) qui menait ce type d'actions a fait faillite en 2007. En janvier 2012, Au Delà des Ponts a transmis à la Caisse d'allocations familiales du Bas-Rhin un projet social pour soutenir sa demande d'agrément concernant le centre social et culturel. Celui-ci, réalisé en partenariat avec la ville de Strasbourg, détaille l'ensemble des mesures qu'entend mettre en œuvre l'association pour la période 2012-2015 et établit les besoins de la population sur le territoire du Port du Rhin.
Au Delà des Ponts conserve ses missions traditionnelles : soutien scolaire, programmes de loisirs pour les enfants et les adolescents, projets d'animation en partenariat avec les familles ou encore développement de la vie associative. Parmi les priorités, le centre social et culturel va mettre en œuvre des programmes de loisirs à destination des jeunes. Des points d'information sur l'emploi seront également mis en place – selon l'Insee, le taux de chômage du quartier s'élève à 32 % contre 13% en moyenne à Strasbourg.
Ces missions seront renforcées par l'embauche de deux animateurs avant le printemps 2013 – ils sont cinq actuellement. Ces emplois vont être financés par une hausse conséquente du budget de l'association. La ville de Strasbourg, la CAF du Bas-Rhin et la région vont augmenter leur participation financière. De 330 000 euros en 2012, le budget devrait avoisiner les 400 000 euros en 2013. Ces facilités financières devraient également permettre de financer de nouvelles missions comme le prévoit le projet social.
Le torball puise son origine dans la rééducation de soldats allemands devenus aveugles durant la Seconde Guerre mondiale. Il a gagné l'Alsace en 1976 grâce à l'Association sportive des aveugles et amblyopes de Strasbourg (ASAAS). A l'échelle nationale, ce sport compte 400 licenciés.
Alors que club occupait le deuxième échelon national la saison dernière, il est aujourd'hui en troisième division française. Une descente logique car l'ASAAS peine à attirer des aveugles, notamment les jeunes, et manque de bénévoles. Ce sont souvent les proches des joueurs qui permettent au torball de perdurer à Strasbourg, notamment en organisant les déplacements de ces pratiquants venus de toute la CUS.
La quinzaine de joueurs et bénévoles attend avec impatience le mois de juin, date à laquelle le club organisera les championnats de France de torball, à Soufflenheim.
Raphaël Badache, Lorraine Kihl
LE SON DU JOUR
Chaque jour, un nouveau son sur le quartier de la Robertsau. Jeudi 11 octobre, le salon de thé Chez Lucien.