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« Va-t-on y arriver, encore une fois ? », questionne le magazine allemand Der Spiegel cette semaine, en référence au slogan utilisé par Angela Merkel (« on va y arriver ») lors de la crise migratoire de 2015. À l’époque, l’Allemagne avait accueilli plus d’un million de réfugiés, principalement syriens. Cet acte historique d’ouverture des frontières avait valu à l’Allemagne une réputation de pays très accueillant et à Angela Merkel d’importantes critiques au sein de son parti, la CDU. Avec son annonce, Nancy Faeser donne, cette fois, satisfaction aux conservateurs.
Laura Beaudoin
Édité par Milan Derrien
« Nous devons absolument mettre un terme au cruel commerce des passeurs. » Après s’y être longtemps opposé, la ministre de l’Intérieur allemande, Nancy Faeser, a annoncé, mercredi, l’instauration de points de contrôle flexibles aux frontières tchèque et polonaise, afin de réguler l’immigration illégale. Plus de 500 agents de douane vont être mobilisés le long de la frontière avec la République tchèque, longue de 650 km ainsi que celle avec la Pologne (470 km).
Cette décision de la ministre sociale-démocrate (SPD) s’inscrit dans un contexte migratoire particulièrement tendu. L’Allemagne a enregistré plus de 70 000 entrées illégales sur son territoire depuis le début de l’année, soit une hausse de près de 60 % comparée à la même période l’année précédente. Rien qu’en août, plus de 15 000 entrées illégales ont été enregistrées.
La course aux urnes
Avec cette annonce, Nancy Faeser opère un virage à droite remarqué. Elle espère ainsi charmer les électeurs de Hesse, région conservatrice dans laquelle la ministre s’est portée candidate du SPD en vue des élections régionales du 8 octobre prochain. Selon un récent sondage, la victoire serait assurée aux conservateurs de la CDU, créditée de 31%, bien qu’une percée du parti d’extrême-droite Alternative für Deutschland (AFD) soit attendue (17%).
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Contrer la fast fashion
Tous les participants interrogés sont motivés par un objectif : contourner la fast fashion, cette pratique de consommation excessive d'habits neufs qui fait la part belle aux produits peu chers mais de mauvaise qualité, souvent usés en quelques mois. Chaque année, 100 milliards de vêtements sont vendus dans le monde. Ce qui génère une pollution démentielle, en plus des litres d'eau et de produits chimiques nécessaires à leur fabrication. Sans oublier les conséquences sociales pour des milliers de travailleurs à la chaîne, souvent mal payés.
Alors certains acheteurs et acheteuses délaissent les magasins H&M, Zara ou Primark pour des boutiques de seconde main ou des applications de vente entre particuliers comme Vinted, qui rentrent aussi en concurrence avec des associations de solidarité. « Je ne vois aucun intérêt à acheter du neuf », tranche de son côté Charlotte Servais, étudiante en économie et en droit de 19 ans. « J'ai les moyens, mais je ne veux pas dépenser mon argent là-dedans », dit-elle sortant d'un sac, les deux jeans qu'elle s'est offerts pour la somme symbolique de 4 euros.
17:55 : Les réfugiés ukrainiens pourront rester un an de plus dans l'UE
L'Union européenne a prolongé la directive temporaire de protection qui autorise les réfugiés ukrainiens à rester au sein du territoire des 27 Etats-membres, déclenchée en février 2022, au début de l'offensive russe. L'exode de près de quatre millions d'Ukrainiens a représenté la crise migratoire la plus fulgurante depuis la Seconde Guerre mondiale. Le protection est étendue jusque mars 2025, mais Fernando Grande-Marlaska a promis que « l'UE soutiendra le peuple ukrainien aussi longtemps qu'il le faudra. »
Face à une hausse drastique des entrées illégales, la ministre de l’Intérieur allemande a annoncé, mercredi 27 septembre, le renforcement des contrôles aux frontières tchèque et polonaise.
Concernant une modification de la Constitution qui inclurait la Corse, le membre du parti indépendantiste Corsica libera a déploré que cela ne donnerait aucune reconnaissance officielle du peuple corse. « Cette reconnaissance devrait se faire de manière explicite », conclut-il.
« Il y a pas mal de trucs ! » Au milieu des piles de t-shirts, de jeans et de chemises déjà portés, Emilie Lehn et Armand Dupont, deux étudiants de 21 ans, chinent. Profitant d'une pause entre deux cours, ce jeudi sur le campus de l'Esplanade de l'université de Strasbourg, ils fouillent et font des essayages. « Je n'achète que de la seconde main depuis un an », avance la jeune femme. Son camarade aussi. « Je n'ai plus envie d'acheter du neuf, même si je l'ai fait comme tout le monde », abonde-t-il.
Comme eux, plusieurs centaines de jeunes répondent présent à l'initiative de deux associations représentant les étudiants, des mathématiques aux sciences de l'éducation entre le 27 et le 29 septembre au bâtiment le Studium. Elles ont créé une grande friperie solidaire, où tous les vêtements vendus ont été récoltés grâce à des dons.