Après Rue89 Lyon, c'est au tour de Rue89 Strasbourg de se lancer, le 16 février.
En créant Rue 89 Strasbourg le 16 février, Pierre France, son fondateur, a un objectif: "Nous voulons créer le média local d'aujourd'hui : innovant, participatif, réactif et protéiforme. Nous comptons rassembler toutes les bonnes idées du web, pour les mettre au service d'une communauté locale".
Rue89 Strasbourg fonctionne sur le modèle de son aîné, Rue89, à savoir "l'information à trois voix : le journaliste, l'expert et l'internaute", poursuit Pierre France. L'hyperlocale en plus. "On pourra discuter de coins de rue, d'aménagement de rond point. Sauf que ceux qui laissent des commentaires auront l'occasion de se croiser dans la rue."
L'équipe est composé de trois journalistes, d'un graphiste et d'un commercial. Pour que la communauté virtuelle devienne réelle, les entrepreneurs ont créé "Les amis de rue89 Strasbourg", destiné à organiser des débats sur les préoccupations des Strasbourgeois.
Contrairement à ce qu'on pourrait croire, Rue89 Strasbourg n'a aucun lien juridique avec Rue89 tout court. L'opération ne coûte d'ailleurs pas un sou au média national. La structure strasbourgeoise a passé un accord de licence avec l'entreprise. En échange du label "Rue 89", les strasbourgois donneront gracieusement des articles au pure-player national.
Pour l'instant, les créateurs de Rue 89 Strasbourg vivent sur leurs propres deniers, comme Pierre France, «"chômeur créateur d'entreprise ", qui a quitté les DNA en faisant jouer sa clause de cession. Si, dans un an, l'entreprise se révèle rentable, les fondateurs de Rue89 Strasbourg espèrent devenir leurs propres salariés.
Elsa Sabado