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La Fabrique en quelques chiffres :

  • 2014, c'est l'année de création de l'association, qui propose le partage de divers ateliers dans les glacières de l'ancienne brasserie Gruber sur la route des Romains.

  • 4 ateliers partagés sont proposés : bois, métal, informatique-électronique et matériaux souples.

  • 262 adhérents en 2018.

  • 10 euros, c'est le tarif de l'adhésion annuelle permettant de soutenir l'association et d'accéder au lieu et à toutes les activités.

  • 12 euros, c'est le prix du ticket à l'unité (7,5 euros en carnet de 10) pour accéder aux activités.

 

Adossés au pied d’un immeuble, au coin de la rue Salluste, Karim et ses amis passent le temps.
A 25 ans, l'homme au teint mat et à la silhouette fluette a toujours vécu au Hohberg. Sa cité, il la connaît par cœur et ne compte pas la quitter.

Résidences sociales : solution temporaire, cafard permanent

13 novembre 2018

Résidences sociales : solution temporaire, cafard permanent

Deux des sept foyers Adoma de Strasbourg se trouvent à Koenigshoffen : un foyer pour travailleurs migrants qui offre 271 places et la résidence sociale "Les Romains Isolés". 

Cité, t'y restes

14 novembre 2018

Cité, t'y restes

Ils sont frères et sœurs, parents, cousins... et voisins. A la cité du Hohberg, de nombreux habitants sont issus d'une même famille.

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Samedi 10 novembre, c'est la première fois dans cet atelier couture pour ces cinq participantes. © Sophie Mercier

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Clémence entame l'assemblage de sa culotte "Panda". © Sophie Mercier

L'association Koenigshoffen Demain pourrait remporter son combat contre la construction du complexe résidentiel Secret Garden. Mobilisée depuis dix ans, elle s’oppose à la réhabilitation du site : une friche industrielle polluée, connue sous le nom de Québecor.

Retour en arrière. Mardi 30 octobre 2012, le désordre est tout autre. Plusieurs fourgons de CRS sont postés à côté du 2 route des Romains. La maison de deux niveaux à porte cochère est le théâtre d’une expulsion. Une dizaine d’occupants se sont appropriés les lieux depuis six ans. Ce matin-là, le bouche à oreille a fonctionné : une centaine de soutiens se sont rassemblés spontanément devant le squat.

"On a esquivé la confrontation en s’échappant par derrière”, se souvient Isabelle*. Elle faisait partie de ces habitants illégaux qui avaient reçu un avis d’expulsion. "Les policiers étaient nombreux mais l’intervention n’a pas été brutale", tempère-t-elle. Aujourd’hui, une question demeure : pourquoi avoir délogé ces squatteurs deux jours avant la trêve hivernale, alors que le bâtiment est resté debout jusqu’en avril 2013 ?

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Annett Andersch (à droite) vient en aide à Laure pour comprendre le patron de la culotte qu'elle confectionnera. © Sophie Mercier

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