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Inquiétudes sur la sécurité des données

18 mai 2017

Inquiétudes sur la sécurité des données

Quelques jours après la cyberattaque extraordinaire WannaCry, les eurodéputés ont examiné lundi 15 mai le Plan d’action européen 2016-2020 pour l’administration en ligne.

Mobilisation parlementaire pour les homosexuels tchétchènes

18 mai 2017

Mobilisation parlementaire pour les homosexuels tchétchènes

Le Parlement européen a adopté jeudi 18 mai une résolution qui condamne les persécutions dont sont victimes les homosexuels en Tchétchénie.

Soudan du Sud : une résolution sans lendemain ?

18 mai 2017

Soudan du Sud : une résolution sans lendemain ?

Le Parlement européen a adopté jeudi 18 mai une résolution appelant à des négociations de paix au Soudan du Sud où sévit une guerre civile depuis trois ans et demi.

Le Parlement européen a adopté jeudi 18 mai une résolution sur la stratégie de l’Union à l’égard de la Syrie. Si tous les groupes politiques s'accordent à dire qu'il faut agir, la question des moyens est loin d'être réglée.

Voilà plus de six ans que la Syrie traverse une crise militaire, territoriale et humanitaire. Les pourparlers de paix, qui n'ont jamais vraiment avancé, voient s'affronter deux camps : ceux qui font du départ de Bachar al-Assad une condition sine qua non de la signature d'un traité de paix, et ceux qui, Russie et Iran en tête, défendent bec et ongles le leader alaouïte. Entre les deux, l'Union européenne peine à adopter une stratégie commune et efficace pour résoudre le conflit.

Mardi 16 mai, la Haute représentante de l'Union pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, a présenté à Strasbourg la stratégie de l'Union européenne pour peser davantage dans les négociations sur la Syrie. Une allocution qui a mené jeudi 18 mai à l'adoption d'une résolution par le Parlement européen. Trois pistes s'en dégagent : un accord politique entre toutes les parties doit être trouvé au plus tôt, l'aide humanitaire portée aux Syriens doit continuer, et les principaux responsables – au premier rang desquels Bachar al-Assad  devront être traduits devant la justice internationale.

Mise en oeuvre difficile

Si l'ensemble des groupes politiques déplorent d'une même voix les atrocités perpétrées en Syrie, les divergences sont nombreuses sur les solutions à mettre en œuvre pour régler le conflit. Lors du débat de mardi 16 mai, les positions des différents camps ont été particulièrement marquées. Alors que la GUE (gauche radicale) condamne les attaques militaires des forces américaines, les souverainistes de l'ECR appellent à un rapprochement avec Washington. « Sans les Américains, la place laissée à la Russie et à l'Iran sera trop grande, estime ainsi le Polonais Ryszard Czarnecki, vice-président ECR du Parlement européen. L'Occident risque de perdre son leadership dans la région. » De leur côté, les libéraux de l'ALDE demandent à l'Union d'user de son influence auprès de l'Iran pour que Téhéran cesse de soutenir le régime. Des divergences fortes qui expliquent en partie la difficulté des Européens à s'imposer comme des médiateurs importants dans le conflit.

François Camps

Quelques jours après la cyberattaque extraordinaire WannaCry, les eurodéputés ont examiné lundi 15 mai le Plan d’action européen 2016-2020 pour l’administration en ligne.

Créer une administration transfrontalière afin de favoriser la coopération européenne, tel est le but du Plan d’action européen 2016-2020 pour l’administration en ligne, discuté lundi 15 mai au Parlement européen. Parmi les propositions phares figure le renforcement de l’accessibilité des services publics en ligne. Un autre objectif de ce plan est d’établir le principe « une fois pour toutes », qui permettra aux utilisateurs de fournir des informations identiques une seule fois pour tous les services administratifs en ligne.

De nombreuses critiques

Quelques jours après la cyberattaque extraordinaire WannaCry qui a frappé plus de 200 000 ordinateurs dans 74 pays, le manque de propositions concrètes sur la question de la sécurité a suscité de nombreuses critiques parmi les eurodéputés.  « La collecte de nos données en ligne sans réelle protection met en péril notre démocratie », a ainsi estimé l'eurodéputé britannique Julie Ward (S&D, socio-démocrate). Pour elle, l'utilisation systématique des informations personnelles des utilisateurs par les entreprises du web pose question, comme l'ont montré récemment la campagne en faveur du Brexit au Royaume-Uni, ou celle de Donald Trump aux Etats-Unis sur fond d'interventionnisme du gouvernement russe.

« Dans ce contexte, il nous faut un système unique européen de protection des données, a souligné l’eurodéputé Igor Šoltes (Verts) Pour l’instant, c’est une tâche qui me parait impossible. »

Malgré ces réserves, le rapport a été adopté par une majorité de parlementaires mardi 16 mai (570 pour, 70 contre, 36 abstentions). Il va désormais être transmis à la Commission européenne, afin qu’elle l'intègre à ses propositions législatives.

Denis Strelkov

L'Europe en Syrie, l'impossible passage à l'acte ?

18 mai 2017

L'Europe en Syrie, l'impossible passage à l'acte ?

Le Parlement européen a adopté jeudi 18 mai une résolution sur la stratégie de l’Union à l’égard de la Syrie.

Président de la Banque centrale européenne depuis 2011, Mario Draghi était au cœur du débat sur les compétences et le contrôle de l’institution qui s'est tenu mercredi 17 mai au Parlement européen.

Un défouloir. Pour les souverainistes de l’ECR qui en sont à l’origine, le débat d’actualité sur la Banque Centrale Européenne (BCE) organisé le 17 mai n’a semblé être rien de plus. Les eurosceptiques s’en sont donnés à cœur joie contre l’institution économique et son emblématique président. « Le rôle du Parlement est de rappeler Draghi à ses fonctions ! », s’est emporté l’eurodéputé allemand Joachim Starbatty (ECR, souverainiste).

Défendue par la Commission, l’indépendance de la BCE vis-à-vis des États fait figure de repoussoir pour les opposants au projet européen. « Aujourd’hui la BCE fait et défait des gouvernements à loisir », a dénoncé Marco Zanni (ENF, extrême-droite). Les premiers intervenants de la gauche radicale ont utilisé des arguments similaires et évoqué le cas de la Grèce. Mais le vice-président du Parlement Dimitrios Papadimoulis (GUE, gauche radicale), pourtant issu de la coalition Syriza, a tempéré ces attaques : « J’ai beaucoup critiqué la BCE […] mais ces trois dernières années, elle a fait plus pour la Grèce que notre gouvernement n’a pu le faire pour l’emploi ».

Au milieu des attaques, quelques constats positifs ont émergé. « L’inflation se stabilise autour de 2%, et l’euro tient bon malgré les Cassandres. On ne va pas miner ce qui fonctionne ! », a lancé l’Irlandais Brian Hayes (PPE, conservateur) avant de suggérer que Mario Draghi se rende devant les parlements nationaux pour défendre son action. Peut-être la seule proposition constructive de ce débat à charge.

Kévin Brancaleoni

« L’euro tient bon malgré les Cassandres »

18 mai 2017

« L’euro tient bon malgré les Cassandres »

Président de la Banque centrale européenne depuis 2011, Mario Draghi était au cœur du débat sur les compétences et le contrôle de l’institution qui s'est tenu mercredi 17 mai au Parlement européen.

Le Parlement européen a adopté jeudi 18 mai une résolution qui prône la coexistence de deux Etats au Proche-Orient.

Les eurodéputés réaffirment leur attachement à la solution à deux Etats, Israël et Palestine, cohabitant pacifiquement côte à côte. Ils ont adopté à une large majorité une résolution en ce sens jeudi 18 mai à Strasbourg.

Dans un contexte de montée des tensions au Proche-Orient, les eurodéputés condamnent la poursuite de la politique de colonisation par le gouvernement israélien, la destruction de bâtiments palestiniens financés par l’Union Européenne et l’inégalité des droits dont souffre la « communauté arabe palestinienne » en Israël. Le texte a aussi invité à la réconciliation des mouvements politiques palestiniens, divisés sur l’attitude à adopter face à Israël, et à un renforcement de la lutte contre les groupes militants radicaux.

« Un progrès timide »

Peser dans le concert diplomatique international est toutefois difficile en l’absence d’une position européenne unie, peut-on lire dans cette résolution portée par les principaux groupes politiques du Parlement (PPE, S&D, Verts, ALDE, ECR). Seulement huit Etats membres de l’UE reconnaissent officiellement la Palestine. L’eurodéputé chypriote Neoklis Sylikiotis (GUE/NGL, gauche radicale) souligne : « En tant que principal partenaire économique d’Israël, l'Union européenne a la capacité de revendiquer la solution à deux Etats ». Tous ne sont pas du même avis. « La solution peut être la coexistence de deux Etats mais il peut aussi s’agir d’une autre option non imposée par une tierce partie », explique Petr Mach (EFDD, eurosceptique). Les Verts concluent quant à eux à « un progrès timide mais notable. On aurait aimé un texte plus ambitieux. »

David Henry

 

Un appel à la coexistence de deux Etats au Proche-Orient

18 mai 2017

Un appel à la coexistence de deux Etats au Proche-Orient

Le Parlement européen a adopté jeudi 18 mai une résolution qui prône la coexistence de deux Etats au Proche-Orient. Ce texte de compromis dessine de faibles avancées.

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