En journée, la Plaine des Bouchers ne semble rythmée que par l’activité des entreprises. Mais une fois la nuit tombée, la zone industrielle change de visage : fêtards et clients des restaurants lui donnent un autre souffle. Balade nocturne un vendredi soir de novembre.

Episode 4 : Vers qui se tourner ?

Cet épisode a été imaginé par Laura Beaudoin, Océane Caillat, Marine Fersing, Laura König, Eva Pontecaille.

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Episode 5 : "On ne guérit jamais"

Laurence a perdu sa mère il y a huit ans. Dans cet épisode, elle témoigne et raconte en détails les circonstances dramatiques qui ont mené à l’explosion de violence du 8 novembre 2015. Ce jour-là à Oberhoffen-sur-Moder, dans l’atelier de Betty couture, le mari d’Elisabeth Buchholz, se jette sur elle et la tue. Laurence, qui arrivait de son domicile à Schiltigheim, apprend la nouvelle par la gendarmerie présente devant le domicile de sa mère.

Cet épisode a été imaginé par Kilian Bigogne et Célestin de Séguier.

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Episode 2 : Betty

Cet épisode a été imaginé par Adélie Aubaret, Pauline Beignon, Lisa Delagneau, Mina Peltier.

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Episode 1 : Sylvia

Cet épisode a été imaginé par Manon Boudsocq, Baptiste Huguet, Johanna Mohr, Eva Pontecaille.

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Episode 3 : Du fait divers au féminicide

Ce podcast a été imaginé par Laura Beaudoin, Océane Caillat, Marine Fersing et Laura König.

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Episode 6 : Tendre l’oreille

L'engagement de Sylvaine Grevin, fondatrice de la Fédération nationale des victimes de féminicides, prend racine dans le meurtre de sa soeur, tuée par son compagnon en 2017. Avec son association, elle a accompagné 80 familles dans le vide immense que laisse la mort d’une proche, dont elle témoigne ici. Elle était notamment avec Stella au procès du meurtrier de sa mère, Sylvia Auchter. Son avocat Maxime Bordron était aussi aux côtés de cette jeune femme de 22 ans au moment du jugement.

Cet épisode a été imaginé par Kilian Bigogne, Zoé Dert-Chopin, Jade Lacroix et Alexia Lamblé.

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Propos recueillis par Lisa Delagneau

Édité par Max Donzé et Julie Lescarmontier

En master de droit, Noah attend l’ascenseur d’une bibliothèque, il se souvient de ce soir du Nouvel An. Il venait d’avoir 18 ans. À l’heure des derniers tramways, « on courrait derrière le tram, à la Laiterie, au sud de Strasbourg, pour ne pas le rater. J’étais avec quatre ou cinq copains. Des policiers nous ont alors contrôlés, parce qu’on courait. » Juste à côté, son ami, qui lui, est blanc, l’écoute ahuri. Ce genre d’histoires, ce n’est pas du tout sa réalité. Même si Noah dit se sentir « plutôt » en sécurité à Strasbourg, il fait toujours attention. Comme tous les jeunes de son âge, il connaît quelqu’un qui a déjà été contrôlé, plus ou moins violemment. Il y a trois jours, il est allé chercher un ami qui aurait passé « trois heures en garde-à-vue après un contrôle d’identité, à la frontière de Kehl. Il n’avait que son permis de conduire, les flics n’en voulaient pas. Ils l’ont saisi, il s’est débattu. Quand il a voulu récupérer ses papiers, ils l’ont plaqué au sol, un genou sur la tempe. Ils lui ont carrément arraché une de ses tresses. »

Matthieu, 21 ans : “Je pense qu’ils avaient des quotas”

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