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Témoin du soutien instable de Washington à l’Ukraine, l’Union européenne s’inquiète de la pérennité de sa propre défense. Adopté ce mercredi 12 mars au Parlement européen à Strasbourg, le plan ReArm Europe de 800 milliards d’euros apparaît comme un premier pas dans la nouvelle stratégie de sécurité européenne.
L’adhésion à l'UE en ligne de mire
Emmanuel Macron salue la mémoire des victimes du terrorisme face au Parlement
A quelques pas du Parlement européen s’est déroulée, ce mardi 11 mars, la 21e journée européenne en mémoire des victimes du terrorisme. Le président de la République, Emmanuel Macron, et la présidente du Parlement Européen, Roberta Metsola ont tenu des discours au pavillon Joséphine, au milieu du parc de l’Orangerie.
Le premier a retracé avec émotion l’attentat au couteau perpétré à Mulhouse le 22 février dernier. La seconde a conclu en promettant que « l’Europe sera à la hauteur » face aux menaces terroristes qui planent sur le continent.
Le choix de Strasbourg pour accueillir la cérémonie était chargé d’un symbole particulier. A quelques kilomètres de Mulhouse, encore meurtrie, la capitale européenne a elle-même été victime d’un attentat, en décembre 2018 sur le marché de Noël.
Titouan Catel--Darronat
La corruption, principale inquiétude
Que signifie la procédure de déficit excessif ?
La procédure de déficit excessif suit plusieurs étapes. Dans un premier temps, la Commission rédige un rapport, montrant les écueils dans le budget de l'État concerné. En tandem avec le Conseil des ministres, si le déficit excessif est confirmé, elle propose des recommandations pour le combler. L'État membre dispose d’un délai de six mois pour prendre des mesures en conséquence. En cas d'inaction, « si la procédure de déficit excessif est poussée jusqu’au bout, les Etats pourraient se voir infliger des sanctions financières », explique Amandine Crespy, spécialiste de l’économie européenne et enseignante à l’Université libre de Bruxelles. C’est le Conseil de l’UE qui impose les sanctions, à savoir une amende pouvant atteindre 0,05 % du PIB de l’année précédente, qui sera renouvelée tous les six mois jusqu’à ce que des mesures soient mises en place.
Pauline Braunstein et Eva Lelièvre
Relever la Moldavie de sa crise
En avril dernier, le Parlement a appelé à inscrire le droit à l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l’UE. Une résolution restée lettre morte depuis, car toute modification demande l’accord unanime des États membres. Cet objectif est partagé par l’initiative citoyenne européenne « Ma voix, mon choix », qui recueille aujourd’hui 1 200 000 signatures. Les regards se tournent désormais vers cette ICE, qui oblige la Commission à se saisir de la question pour en faire une proposition de législation. Mais le Parlement et le Conseil de l’UE pourront toujours la refuser, une possibilité à ne pas écarter au vu des nouveaux équilibres politiques à Strasbourg.
Cette feuille de route arrive trente ans après la Conférence de Pékin de 1995, qui avait obligé les 187 États signataires à mettre en œuvre des politiques publiques en matière d'égalité femmes-hommes. Elle semble pourtant n’être qu’un pas timide où la protection du droit à l’IVG fait défaut.
La procédure de déficit excessif suit plusieurs étapes. Dans un premier temps, la Commission rédige un rapport, montrant les écueils dans le budget de l'État concerné. En tandem avec le Conseil des ministres, si le déficit excessif est confirmé, elle propose des recommandations pour le combler.L'État membre dispose d’un délai de six mois pour prendre des mesures en conséquence. En cas d'inaction, « si la procédure de déficit excessif est poussée jusqu’au bout, les Etats pourraient se voir infliger des sanctions financières », explique Amandine Crespy, spécialiste de l’économie européenne et enseignante à l’Université libre de Bruxelles. C’est le Conseil de l’UE qui impose les sanctions, à savoir une amende pouvant atteindre 0,05 % du PIB de l’année précédente, qui sera renouvelée tous les six mois jusqu’à ce que des mesures soient mises en place.
Le rôle des institutions européennes en question