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Le rayonnement de la mosquée
En plus d'être un endroit éducatif, le centre est aussi un lieu ludique. Safir Boustil organise une fois par mois des activités, des sorties et des soirées jeux. Allant de trois à dix euros, ces journées sont l’occasion pour les jeunes de sortir de leur quotidien, "car les ados s'ennuient", confie-t-il. "Le temps qu’on passe ici ça nous empêche de faire des bêtises dehors", relève Yahia, lycéen. L’animateur en profite pour les encourager à "être de bons musulmans mais surtout de bonnes personnes". En les poussant à s’investir dans des associations, à aider leurs parents pour les tâches ménagères, il suit son mantra : "L’homme le plus aimé de Dieu est l’homme le plus utile aux autres." Informaticien de métier, il est aussi bénévole à la mosquée de Hautepierre et entraîneur de foot à Lingolsheim. "Ceux-là, je les entraîne aussi au foot, j’en peux plus de les voir", plaisante-t-il en désignant un groupe de trois adolescents.
Face au risque de l’isolement et au besoin de communication avec l’administration, de nombreux ressortissants étrangers apprennent le français. Parmi eux Qoussaï, Maimaite et Oana, qui profitent tous trois de cours de langue proposés à la Montagne-Verte.
L’engorgement ferroviaire devrait toutefois se débloquer grâce au projet de réaménagement de Strasbourg centre en "gare 360°". En élargissant la capacité d'accueil du réseau métropolitain par l’ouverture de nouvelles voies autour de la gare principale, la fréquentation sera amenée à augmenter, permettant à la halte de Roethig d’en bénéficier.
À 18h30, les plus jeunes commencent à quitter les lieux et les adultes prennent le relais. Fatima et Nawal, habillées de long manteaux chaud, leur hijab épinglé autour du visage, arrivent au cours de lecture du Coran pour femmes. Les deux amies, qui en plus d’être élèves sont animatrices et enseignantes de langue arabe au centre, ont suivi Safir Boustil il y a trois ans quand ce dernier a quitté la mosquée de Lingolsheim. Elles y retrouvent Khadija, une retraitée de 70 ans, qui fréquentait déjà le lieu quand il faisait encore office de mosquée. Pour elle, c'est un moment qui la fait sortir de son quotidien : "Ça fait plaisir, on voit des gens, on rigole, ça fait du bien."
Pour le directeur de la Fnaut, augmenter le nombre de trains est difficilement envisageable : "C'est seulement une augmentation des capacités d'emport (plus de passagers par train) et des trains plus grands qui permettraient de satisfaire une demande plus importante à Roethig. La marge d'augmentation du nombre de trains sur la ligne est très faible : nous nous heurterons rapidement aux limites de capacité d’absorption des trains par la gare centrale."
Il participe trois soirs par semaine aux sessions de soutien scolaire organisées en partenariat avec l’école du Gliesberg. Pour les parents, le centre permet la transmission à leurs enfants de la langue arabe et de la culture musulmane. "On est une famille à double culture [franco-algérienne]. C’est important que les enfants n'oublient pas leur langue", témoigne une mère de famille, venue chercher sa fratrie de trois. Aucune école du quartier ne propose l’apprentissage de l’arabe. Krounasana a décidé d’inscrire ses quatre enfants spécifiquement au centre Salam : les "gens travaillent avec leur cœur". Elle apprécie notamment la journée des prophètes où les enfants "apprennent une partie de leur histoire culturelle".
À 18h30, les plus jeunes commencent à quitter les lieux et les adultes prennent le relais. Fatima et Nawal, habillées de long manteaux chaud, leur hijab épinglé autour du visage, arrivent au cours de lecture du Coran pour femmes. Les deux amies, qui en plus d’être élèves sont animatrices et enseignantes de langue arabe au centre, ont suivi Safir Boustil il y a trois ans quand ce dernier a quitté la mosquée de Lingolsheim. Elles y retrouvent Khadija, une retraitée de 70 ans, qui fréquentait déjà le lieu quand il faisait encore office de mosquée. Pour elle, c'est un moment qui la fait sortir de son quotidien :"Ça fait plaisir, on voit des gens, on rigole, ça fait du bien."
André Lott, le directeur de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut) du Grand Est, ajoute : "Plusieurs scenarii sont exposés pour améliorer l'attractivité et la sécurité de cette halte. Entre la suppression du passage à niveau qui correspond à l'option la plus pertinente et coûteuse, et les autres solutions, le choix s'avère délicat." Parmi les pistes avancées, un marquage au sol pour prolonger les trottoirs et un élargissement de la zone de franchissement du passage à niveau.
Selon Julien Hervé, de la direction des mobilités de la Ville, des études de faisabilité ont été réalisées, mais le calendrier reste à déterminer : "Le projet du PEM de Roethig est en stand-by. Il n’a pas évolué depuis le projet d’étude de 2022, faute d’avoir le foncier nécessaire à l’aménagement, et au vu du contexte budgétaire." La fermeture prochaine du magasin Auchan situé à proximité pourrait faire évoluer la situation.
Entre les claquements des couteaux et les bourdonnements du batteur électrique, les discussions vont bon train. L’atelier cuisine organisé par le centre socioculturel (CSC) de la Montagne-Verte, au cœur du quartier du Molkenbronn, rassemble quatre participantes ce vendredi matin. Au menu : tarte au butternut, radis grillés et gâteau nuage. L’objectif de l'atelier est de proposer de nouvelles recettes pour élargir leur horizon alimentaire. Assises derrière les tables où sont disposés ingrédients et ustensiles, Marie-France et Nadia attendent les autres participantes en discutant avec Marie Druart, la diététicienne qui anime l’atelier. Marie-France s’attaque à l’épluchage des carottes, quand Amina, tout juste arrivée, mélange yaourt et vanille dans un saladier. Entre deux instructions de l’animatrice, elles discutent du quartier, de leur famille.