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Tout pour deux euros à Kehl

14 octobre 2013

Deux fois par an, en mars et en octobre, la ville de Kehl et cinq autres communes de l'arrondissement de l'Ortenau, accueillent une « gratuiterie ». Un événement qui a toujours lieu le même jour, à la même époque.

À Kehl, c'est à la KT-Halle qu'il faut se rendre, dès 13 heures, où les premières personnes arrivent les mains pleines d'objets dont ils n'ont plus l'utilité, à la seule condition que ces objets soient encore en bon état. Le dépôt est totalement gratuit. Plutôt que de remplir les poubelles, autant qu'ils servent à d'autres personnes et entament une deuxième vie. Ce n'est donc pas un hasard si l'Abfallwirtschaft, l'organisme responsable de l'enlèvement et du tri des déchets, organise l'événement, aux côtés de l'arrondissement de l'Ortenau (Ortenaukreis) et de diverses associations.

D'autres communes de l'Ortenaukreis participent également à l'opération, depuis 20 ans. Ce Warentauschtag étant organisé deux fois par an, il s'agit de la quarantième édition.


On trouve de tout, même des lunettes de toilette. Photo CUEJ/Guillaume Jacquot

Il est 15 heures, la gratuiterie ouvre ses portes, et c'est la ruée des chineurs et des habitués des bonnes affaires. Les visiteurs, français pour la moitié, se servent, sans qu'il soit obligatoire d'alimenter les étals. Pas de troc donc, mais un droit de participation de deux euros. Et que l'on reparte avec un livre de poche ou un grand carton plein, ce prix reste fixe.


L'argent récolté est reversé à la ville de Kehl et à l'Ortenaukreis. Photo CUEJ/Guillaume Jacquot

Objets de décoration, vaisselle, littérature, jeux de société, vêtements, petit mobilier, la KT-Halle prend des airs de marché aux puces dont le stock fond à vue d'œil. En une demi-heure, certaines tables sont quasiment vides.

Johann Georg Kathan, qui fait partie de l'Abfallwirtschaft, s'occupe également de la communication de la gratuiterie. Il présente quelques caractéristiques de l'affluence de cette braderie d'un genre particulier.


Vidéo CUEJ/Loïc Le Clerc. Traduction Verena Hölzl.

 

Loïc Le Clerc et Guillaume Jacquot

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